Les industriels n'ont pas attendu le MES (Manufacturing Execution System) pour tenter d'informatiser leurs ateliers de production. Via la mise en place d'ERP et d'applications spécifiques, ils ont essayé d'assurer la gestion de différentes problématiques, pour des résultats plutôt variables. Ce qui l'est moins, c'est le coût élevé de la maintenance de ces applicatifs souffrant d'une standardisation grandissante et rendant difficile l'adaptation de la production aux fluctuations du marché.
Comment, dès lors, faire la différence vis-à-vis de la concurrence ? Chaque jour plus volatiles, les marchés réclament une capacité d'innovation grandissante de la part des entreprises de production. Ces dernières doivent adapter leurs processus d'industrialisation aux cycles de vie des produits de plus en plus réduits. Pour être performantes en interne comme vis-à-vis de leur environnement, elles doivent être en mesure de suivre et de piloter leur production, d'ajuster leur activité en fonction de leur rentabilité, mais aussi de fournir une qualité de service optimale.
Avec le MES, place à l'agilité et la réactivité
Aujourd'hui maillon essentiel pour le cycle de production des entreprises, le MES couvre de nombreux domaines : ordonnancement, exécution des fabrications, traçabilité, gestion de la qualité, suivi de production, GED ou encore analyse de la performance.
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Tribune de Christian Jouy : Le MES, vecteur de compétitivité pour les entreprises
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Le marché demande aux industriels davantage de réactivité, de traçabilité et de transparence. Le MES (Manufacturing Execution System), système de gestion de la production et des ressources, n'est pas un simple outil de suivi de la production : avec lui, les entreprises disposent d'une solution homogène, apte à maximiser leur compétitivité sur leur(s) marché(s).
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