Après avoir triplé la puissance de son supercalculateur Pangea en 2016, Total est parvenu à occuper la première place française du Top 500 des supercalculateurs. Une place qui l'occupe d'ailleurs toujours aujourd'hui au dernier classement de novembre 2018, bien qu'au niveau mondial il se classe à une modeste 34e place. le géant pétrolier persiste et signe en tout cas dans la course à la puissance de calcul en montant d'un cran son objectif vers le quantique. « Nous allons développer une approche quantique sur différentes problématiques de recherche couvrant l’ensemble de nos métiers pour explorer de nouvelles voies de résolution et gagner en performance et en efficacité », a déclaré Marie-Noëlle Semeria, directrice R&D de Total.
Pour ce faire, la société française s'est tournée vers Atos qui lui a fournit son simulateur Quantum Learning Machine (QLM) présenté comme le plus performant du monde par la SSII. « L'Atos Quantum Learning Machine associe une machine ultra compacte et puissante à un langage de programmation universel, permettant aux chercheurs et ingénieurs de développer et tester des algorithmes quantiques », fait savoir l'ESN. « Elle simule les lois de la physique qui sont au cœur même de l'informatique quantique pour calculer l'exécution exacte d'un programme quantique avec une précision à la double décimale. »
Des Quantum Learning Machines déjà présents en Europe et aux Etats-Unis
Au sein du groupe Total, plusieurs cas d'usage vont être couvert par le simulateur quantique, à savoir les applications pour la chimie moléculaire et des matériaux, l’optimisation de réseaux énergétiques, de flottes de véhicules, ou encore d’outils industriels et à plus long terme, l’imagerie sismique ou bien la mécanique des fluides.
Fin 2016, Atos a lancé un programme visant à anticiper l’avenir de l’informatique quantique et est parvenu dans la foulée à modéliser le bruit quantique. À ce jour, la société a installé ses Quantum Learning Machines dans plusieurs pays d'Europe (Allemagne, Autriche, Danemark, France, Pays-Bas et Royaume-Uni) mais également aux Etats-Unis.
"c'est comme si l'homme inventait le frein avant la roue"
Signaler un abusExcellent, Visiteur12074 !
..."permettant aux chercheurs et ingénieurs de développer et tester des algorithmes quantiques"...Sachant qu'il est extraordinairement plus aisé de concevoir des programmes quantiques, que les machines en mesure de les appliquer, je dirai en forme de parabole que c'est comme si l'homme inventait le frein avant la roue...
Signaler un abusAvec un taux impressionnant d'un iobit correct en sortie pour 4.000.000 en entrée, c'est inutile, ridicule et c'est un coup de pub sans conséquence.
Signaler un abusSe renseigner sur l'informatique quantique ferait du bien à ces personnes qui possèdent des emplois dont ils n'ont visiblement pas toutes les connaissances.