Clap de fin pour le rachat de Toshiba Memory. Les tractations autour de la vente de l'activité mémoire du géant japonais Toshiba ont débuté en janvier dernier avec un point d'orgue atteint fin août entre deux acquéreurs potentiels. Avec d'un côté, Western Digital - lié à l'inventeur de la NAND flash par un accord de coopération dans plusieurs usines de fabrication - associé à des fonds américains. Et de l'autre, un consortium emmené par le fonds Bain Capital, Apple et plusieurs banques japonaises.
Après de longues séquences de tergiversations-discussions-négociations, Toshiba a enfin pris sa décision. Et c'est - sans surprise ? - vers l'offre la mieux-disante que le Japonais s'est tourné, à savoir les 18 milliards de dollars proposés par Bain Capital et Apple ainsi que l'INCJ (Innovation Network Corp of Japan) et la DBJ (Developement Bank of Japan). Avec ce rachat, la firme à la pomme gagne d'ailleurs un accès direct aux composants flash du fabricant japonais pour mettre en concurrence Samsung. D'après Toshiba, le rachat devrait résister aux problèmes juridiques émis par Western Digital qui avait tenté en mai dernier de bloquer la vente.
Cette cession d'actifs permet à Toshiba de sortir la tête de l'eau. Car ce dernier était empêtré depuis de longs mois dans de graves difficultés financières suite à la faillite de sa filiale américaine Westinghouse Electric, spécialisée dans la construction et la maintenance de centrales nucléaires.
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