Pour cette 54e édition du classement Top500 des plus puissants supercalculateurs mondiaux, peu de changements significatifs à signaler pour le cru de novembre 2019. En tête du palmarès, on retrouve ainsi les systèmes Summit du Laboratoire national Oak Ridge et Sierra du Lawrence Livermore National Laboratory avec des puissances respectives de 148,6 pétaflops et 94,64 pétaflops. Ces derniers sont talonnés par les supercalculateurs chinois Sunway TaihuLight (National Supercomputing Center à Wuxi) et Tianehe-2A (National Supercomputing Center à Guangzhou) qui atteignent pour le premier 93,01 petaflops et 61,44 pétaflops pour le second. Le premier système français reste toujours à la porte du Top10, il s'agit du Pangea III de Total et ses 14,86 pétaflops (11e place).
En termes d'installations, la Chine arrive en tête avec 227 unités contre 118 pour les Etats-Unis, mais on notera qu'en termes de performance cumulée, les US sont devant (37,8% versus 31,9%) bien que cette avance s'est réduite depuis juin (38,4% versus 29,9%). D'un point de vue plateforme, 174 supercalculateurs s'appuient sur des systèmes Lenovo, 71 sur Sungon et 65 sur Inspur. Si on totalise les systèmes sous Cray (36) et HPE (35) qui sont désormais réunis depuis le rachat, le couple américain est 2e ex aequo derrière le fournisseur chinois. « Au niveau processeur, Intel continue sa domination. Ses puces sont présentes dans 470 des 500 systèmes répartis entre plusieurs générations de matériels Xeon et Xeon Phi. IBM est le deuxième avec 14 systèmes - 10 avec des processeurs Power et quatre avec des puces Blue Gene / PowerPC. AMD ne revendique que trois systèmes dans la liste actuelle », peut-on lire dans un communiqué.
IBM bien placé au classement des supercalculateurs les plus efficients
En parallèle du Top500, un autre classement poursuit son bonhomme de chemin, le Green500. Créé en novembre 2007, ce dernier liste les systèmes les plus efficients d'un point de vue énergétique. En premier, on trouve le prototype japonais A64FX (Fujitsu) qui délivre une puissance de 16,9 gigaflops/watt, suivi par un autre japonais le NA-1 (16,3 gigaflops/watt), système de calcul Pezy pour la recherche. En 3e position on trouve l'IBM AiMOS du Rensselaer Polytechnic Institute Center for Computational Innovations (CCI), (15,8 gigaflops/watt), Satori (IBM / MIT) de 15,6 gigaflops et Summit (14,7 gigaflops/watt). « Les 10 principaux systèmes Green500 restants de la liste - AI Bridging Cloud Infrastructure , MareNostrum P9 CTE, Tsubame 3.0, Pangea III et Sierra - utilisent également des accélérateurs GPU Nvidia », indique un communiqué.
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