Le Tianhe-2 de l'Université nationale des Technologies de la Défense en Chine garde sa place de premier supercalculateur dans le Top 500 des systèmes les plus puissants au monde. L'infrastructure chinoise développe 33,86 pétaflops (33,86 millions de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde) de capacité de calcul. Il regroupe 16 000 noeuds. Chaque noeud gère deux processeurs Intel Xeon Ivy Bridge associés à trois puces Xeon Phi, pour un total combiné de 3,12 millions de coeurs de calcul.
En deuxième position, on retrouve Titan, un système Cray XK7 installé au Laboratoire national d'Oak Ridge qui dépend du ministère américain de l'Énergie. Il affiche « seulement » une performance de calcul de 17,59 pétaflops. Il utilise des GPU Nvidia.
Les Etats-Unis renforcent leur présence, l'Asie recule
Si les Etats-Unis stagnent à la seconde place du classement, la présence américaine se renforce dans l'ensemble du Top 500. Ils placent 265 systèmes dans le palmarès contre 253 lors de la dernière publication du classement en juin dernier. L'Asie recule avec 115 systèmes classés contre 118 auparavant. Dans le détail, la Chine en comprend 63 et le Japon 28.L'Europe dispose de 102 systèmes. Dans le détail, le Royaume-Uni en compte 23, la France 22 et l'Allemagne 20.
Dans la 42ème édition de ce classement lancé en juin 1993, il y a peu de changement. A noter néanmoins, l'entrée dans le Top 10 du supercalculateur Piz Daint du centre national Suisse, un Cray XC30 qui affiche une performance de calcul de 6,27 pétaflops. Ce système s'avère être également le plus efficient sur le plan énergétique en produisant 2,7 gigaflops pour chaque watt utilisé. Il s'agit d'une nouvelle métrique prise en compte par le Top 500. Ce dernier travaille aussi à réviser son outil de test des supercalculateurs, baptisé Linpack.
Pris dans leur globalité, les 500 systèmes HPC produiraient 250 pétaflops, dont la moitié serait fournie par les 17 meilleures machines. Plus de 31 systèmes dépassent le pétaflops de traitement. Sur la partie technique, 53 systèmes utilisent des technologies d'accélération et de coprocesseur.
Top500, la Chine conserve sa suprématie dans les superordinateurs
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La Chine a maintenu sa place de leader dans le classement semestriel des supercalculateurs les plus puissants au monde. Cependant les Etats-Unis renforcent leur présence sur l'ensemble du palmarès.
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Surtout ne donnez pas que le pourcentage écrasant de Linux sur ces machines à vos lecteurs.
Signaler un abusIls risqueraient de réfléchir.