Les dirigeants de Thales ont dû croire à une mauvaise blague. Le premier avril, le RSSI du spécialiste français de la sécurité informatique faisait savoir par un mail « confidentiel » qu'une attaque en cours depuis la mi-février venait d'être détectée. Le ou les hackers qui, dès le début, ont réussi à s'infiltrer dans le système d'information américain n'en sont pas restés là. L'attaque s'est en effet propagée aux systèmes d'information canadiens, britanniques, australiens et français du groupe. « On est constamment attaqué mais cette attaque-là a été plus forte que toutes les autres. Cela a tapé très dur », a confirmé, le 13 avril, un porte-parole de Thalès au Canard Enchainé qui révèle cette semaine l'information. Le Palmipède ne manque d'ailleurs pas de rappeler toute l'ironie de la situation dans ses colonnes : « Si le cordonnier est mal chaussé, que va-t-il advenir de ceux qui ne sont pas du métier ? ».
Thales piraté comme les autres
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Le spécialiste français de la cyber-sécurité s'est fait prendre à son propre jeu. D'après des informations du Canard Enchainé, confirmées par Thales, le groupe a été victime d'une attaque informatique de grande envergure.
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3 Commentaires
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Thalès ne peut que déclarer "Cela a tapé très dur" ?
Signaler un abusIl faut arrêter là : une attaque informatique ne tape pas "dur". Stoppons les analogies douteuses avec les guerres sur le terrain et les bombardiers de 39-45.
Une attaque informatique, c'est fin. Les pirates exploitent les failles des serveurs, mais aussi le manque de discernement des employées lorsqu'ils ouvrent des pièces jointes (spear phishing).
Pour justifier une telle incompétence de la part de Thalès, on ne peut que se résigner à qualifier l'attaque de "surpuissante" pour tenter de justifier qu'ils n'ont pas su protéger leur infrastructure.
Fred
"We are secure, we have a firewall !"
Ils doivent avoir vraiment un excellent SOC :)
Signaler un abusComme on dit c'est le cordonnier qui est le moins bien chaussé.Cela se voit aussi pour le système informatique de Thalès.
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