- xAI d’Elon Musk lève 6 Md$. Attendu depuis quelques semaines, xAI vient d’annoncer un financement de série B pour un montant de 6 Md$. Valor Equity Partners, Vy Capital, Andreessen Horowitz, Sequoia Capital, Fidelity, Prince Alwaleed Bin Talal et Kingdom Holding font partie des investisseurs, ainsi que d’autres non cités. Avec cet apport, xAI est maintenant valorisé 18 Md$. La start-up devrait se servir de cet investissement pour accélérer le développement de ses produits (R&D), mais aussi dans l’infrastructure au sein d’un supercalculateur en construction. Selon The Information, ce dernier pourrait comprendre jusqu’à 100 000 cartes Nvidia H100. Après avoir été créée en juillet 2023, xAI a lancé son LLM et chatbot en IA nommé Grok. La version 1.5 intégrant du multimodal a été dévoilée le 15 avril dernier.

- La Chine lance un 3eme fonds pour les puces. Pour stimuler l’activité des semi-conducteurs, l’Etat chinois a annoncé un fonds supplémentaire doté de 47,5 Md $ et lancé par le China Integrated Circuit Industry Investment Fund, connu sous le nom de « Big Fund ». Le ministère chinois des finances est le principal actionnaire, avec une participation de 17 % et un capital versé de 60 milliards de yuans et China Development Bank Capital est le deuxième actionnaire avec une participation de 10,5 %. Le pays doit faire face à un embargo sur l’exportation de puces et de technologies liées aux semi-conducteurs par les Etats-Unis. La Chine veut donc accélérer pour disposer de ses propres puces.

- Un processeur à neurones biologiques dévoilé. L’entreprise FinalSpark a présenté Neuroplatform, comprenant une puce avec des neurones biologiques (élevées in vitro), des réseaux multi-électrodes (MEA) pour interagir, mais aussi une pile logicielle comprenant une base de données, un notebook Python et des convertisseurs. la société a donné accès à sa plateforme de calcul à distance à neuf institutions afin de stimuler la recherche et le développement dans le domaine des bioprocédés. D’après elle, la consommation d’énergie d’un bioprocesseur serait  « un million de fois moindre qu’un processeur traditionnel ». La seule limite actuelle est que l’espérance de vie de ses systèmes est de 100 jours.

La plateforme comprend des piles logicielles et matérielles. (Crédit Photo : FinalSparks)