- Worldcoin disparaît de France. À la fois monnaie, identifiant et ortefeuille mondial, le projet Worldcoin (promu par Sam Altman, patron d'OpenAI) débuté il y a trois ans a du plomb dans l'aile. Ce dernier n'offre plus son service de vérification Orb en Inde, au Brésil et en France, quelques mois seulement après avoir étendu le dispositif de numérisation du globe oculaire en forme de casque à ces marchés. Ce retrait soudain est donc quelque peu surprenant après la multiplication de kiosques éphémères dans de nombreuses régions du monde pour inciter le public à devenir utilisateurs de la plateforme. Parmi les rumeurs entendues, certaines indiquent que Worldcoin est confronté à des obstacles réglementaires sur le marché. Pour rappel, le système utilise des données biométriques pour vérifier l'identité des personnes.

- Un robot IA bat un humain au jeu Labyrinthe. Thomas Bi et Raffaello D'Andrea, chercheurs à l'ETH Zurich, ont développé un robot géré par l'IA baptisé CyberRunner et prétendent qu'ils peuvent réussir le jeu de billes physique Labyrinthe plus rapidement que les humains. Pour mémoire, le but du jeu est de guider une bille à travers un labyrinthe sans tomber dans aucun trou. Le joueur contrôle le mouvement de la balle en faisant tourner deux cadrans qui inclinent le plateau. CyberRunner apprend de ses erreurs, notamment à l'aide d'une caméra qui observe le jeu couplé à un algorithme d'apprentissage. « Sur la base de sa compréhension du jeu, il identifie les stratégies et les comportements les plus prometteurs », expliquent les chercheurs. Lors d'un test, après plus de six heures de pratique pour le robot et pour des humains, CyberRunner a réussi à le maîtriser en un peu moins de 14,5 secondes. Les chercheurs affirment que c'est plus rapide que n'importe quel temps enregistré précédemment.

- ALPHV/BlackCat se rebiffe. Le groupe de ransomware affaiblit par une opération menée par le FBI et d’autres autorités judiciaires refait parler de lui. Après un message de saisie sur son site du dark web, les cybercriminels ont rapidement réussi à le défacer pour mettre un message « This website has been unseized ». Un pied de nez agrémenté d’un message à destination des autorités ayant réussi à trouver les clés de déchiffrement pour environ 400 victimes. « À cause d'eux, plus de 3 000 entreprises ne recevront jamais leurs clés », alerte le groupe ALPHV/BlackCat. Au fil des heures, le FBI et le gang se sont disputés le contrôle du site du dark web, chacun remplaçant les avis de l'autre. La bataille continue.