- Visage humain ou image IA ? Selon deux chercheurs, les humains ne sont plus capables de faire la différence entre un vrai visage humain et une image de visage générée par une intelligence artificielle. Après avoir étudié les évaluations humaines de photographies réelles et d'images synthétisées par l'intelligence artificielle, ces derniers ont conclu que personne ne peut plus faire la différence de manière fiable. Les participants à l’étude ont identifié les fausses images dans seulement 48,2 % des cas. Dans une seconde partie, les participants ont reçu une formation et un retour d'information pour les aider à repérer les faux, repérant ainsi les vrais humains dans 59 % des cas. Enfin, la dernière partie de l’étude consistait à évaluer les visages comme étant « dignes de confiance » sur une échelle de 1 à 7. Les faux visages ont été jugés plus dignes de confiance que les vrais. Les scientifiques ont déclaré que si la création de visages réalistes est un succès, elle crée également des problèmes potentiels tels que l'imagerie intime non consensuelle (souvent appelée à tort « revenge porn »), la fraude et les campagnes de désinformation en tant que cas d'utilisation néfaste de fausses images avec un fort impact sur les sociétés et démocraties.
- Des fuites sur Pixel 7 et 7 Pro. À la suite de la publication de l'Android 13 Developer Preview, nous en savons plus sur ce que Google a en réserve pour 2022. Plusieurs noms de code sont apparus, associés à l'Exynos Modem 5300, « Cheetah » et « Panther », associés aux smartphones Pixel 7 et 7 Pro dont la sortie est prévue cet automne. Il semblerait que la série Pixel 7 soit alimentée par la puce Google Tensor GS201 de deuxième génération.
- Une fuite massive de données incrimine le Crédit Suisse. Durant plusieurs décennies, la banque aurait hébergé des dizaines de milliards d'euros de fonds d'origine criminelle ou illicite. C’est ce que révèle une enquête menée par l'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), consortium regroupant 47 médias. Elle fait suite à une fuite massive de données remise anonymement il y a un peu plus d'un an au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. L’établissement zurichois a réagi à cette accusation, rejettant « fermement les allégations et insinuations concernant les prétendues pratiques commerciales de la banque. Les questions présentées appartiennent pour l'essentiel au passé et remontent dans certains cas aux années 1940 ». Au total, l’enquête porte sur plus de 100 milliards de francs suisses.
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