- Un SSD Pro de 61,44 To chez Samsung. Au format U.2 NVMe (PCIe Gen5), le BM1743 exploite la technologie QLC V-NAND v7 pour proposer une capacité de stockage similaire au SSD D5-P5336 de Solidigm, doté lui d’une interface PCIe Gen4. Cette quantité de stockage devrait même être doublé dans les prochains mois avec les prochaines NAND flash (2 To) et atteindre 122,88 To. Pour information Pure Storage propose aujourd'hui de cartes flash sans contrôleur (Direct Flash Module) avec 75 To, et des modèles 150 et 300 To sont même programmés si des clients se montrent intéressés. Les fournisseurs de baies de stockage et les hyperscalers sont particulièrement intéressés par ces grandes capacités pour remplacer les disques durs et répondre aux besoins des charges de travail IA très exigeantes en lecture.
- Le créateur de Java James Gosling prend sa retraite. Dans un message sur son compte Linkedin, il indique « j'ai enfin pris ma retraite. Après un nombre fou d'années en tant qu'ingénieur logiciel, il est temps pour moi de m'amuser. Les sept dernières années passées chez Amazon ont été formidables, malgré le Covid-19 et la folie industrielle. J'ai une longue liste de projets secondaires à mener à bien ». Au début des années 90, alors qu’il était chez Sun Microsystems, James Gosling a commencé à travailler sur ce qui allait devenir Java et poursuivi le développement du langage, jusqu’à ce que la société californienne soit rachetée par Oracle en 2009. Il a quitté Sun un an plus tard, frustré d’avoir vu son rôle réduit à celui d’évangéliste sur Java, les décisions concernant l’ingénierie sur le langage étant prises par d’autres. Après un bref passage chez Google, James Gosling est entré chez Liquid Robotics où, en tant qu’architecte logiciel en chef, il a programmé les robots autonomes Waveglider, destinés aux océans, et traité leurs données dans le cloud. En 2017, il a été recruté par AWS.
- Une faille dans le protocole Radius. Des chercheurs ont découvert une vulnérabilité dans le protocole d’authentification réseau Radius. Baptisée BlastRadius, elle pourrait être exploitée par un attaquant pour organiser des attaques man in the middle (MitM) et contourner les contrôles d'intégrité dans certaines circonstances. La découverte a été faite la société InkBridge. « Le protocole Radius permet à certains messages d’accès-requête de ne subir aucun contrôle d'intégrité ou d'authentification », précise Alan Dekok, le CEO de l’entreprise. Il ajoute, « un attaquant peut modifier ces paquets sans être détecté. Il serait capable de forcer n'importe quel utilisateur à s'authentifier, et de donner n'importe quelle autorisation (VLAN, etc.) à cet utilisateur ». La faille affiche un score de sévérité (CVSS) de 9.
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