- TCS s'allie à Pasqal dans le quantique. Une poignée de jours après l'annonce d'un partenariat avec IBM pour développer une approche commune de calcul intensif centré sur l'informatique quantique et promouvoir la recherche d'applications en chimie et en science des matériaux, Pasqal conclut un contrat avec TCS. Ce partenariat associera les compétences de la start-up française en matière de matériel et de logiciels quantiques à l'expertise de TCS dans le domaine de la transformation numérique. Cette collaboration donne également naissance à un laboratoire quantique au sein du centre d'innovation Pace Por de la SSII indienne à Paris, qui permettra aux entreprises d’explorer la technologie quantique, ainsi que le champ de ses applications.

- Le Cesin inquiet de la mainmise de Thomas Bravo en cybersécurité. La série d'acquisitions stratégiques menées par le fonds de capital-risque américain Thomas Bravo fait tiquer le club des experts de la sécurité des systèmes d'information. Il faut dire que depuis plusieurs années, le fonds gobe tout ce qu'il peut dans ce domaine : Ping Inddentity, Sailpoint, Proofpoint, Sophos, Imperva, Veracode, Darktrace, Barracuda, Blue Coat, Entrust, ForgeRock, Illumio, LogRythm, Sonicall... "Lorsque l’on examine de près ce portefeuille, on observe que cette tendance d’acquisitions vise à couvrir tout le spectre de la cybersécurité dans la stratégie de Thoma Bravo", explique le Cesin. "Si l’on a l’habitude de s’inquiéter à juste titre, du monopole exercé par les Gafam sur le numérique, on serait bien avisé de se pencher sur la domination croissante de Thoma Bravo dans le secteur hautement sensible de la cybersécurité. En concentrant autant de solutions sous un seul acteur, cela entraîne un phénomène prévisible d’augmentation des coûts une fois la concurrence éliminée (on a tous en tête le précédent de VMware), mais surtout, tous les flux sensibles des activités digitales des entreprises mondiales vont être entre les mains d’un unique acteur." Face à cette situation, le club enjoint les pouvoirs publics et les entreprises à réagir et à s'intéresser de près aux offres cyber hexagonales. Eveil des consciences ou coup d'épée dans l'eau ? Il est encore un peu tôt pour le savoir.

- La GenAI multimodale de Google progresse. La firme de Mountain View travaille dur pour développer une technologie GenAI multimodale capable de rivaliser avec ses concurrents (OpenAI Sora et GPT 4o, Meta, Suno, ElevenLabs...). Dernier exemple en date avec DeepMind V2A qui ne s'appuie pas sur des prompts textuels mais des vidéos issus notamment de Google Veo. V2A inclura le filigrane SynthID de Google comme mesure de protection contre toute utilisation abusive. Selon le fournisseur, sa technologie peut "comprendre les pixels bruts" et adapter le ton de l'audio de façon positive ou négative. Un des exemples montrés montre une courte séquence de dessin animé dans laquelle un personnage réuni apparemment en famille pour fêter Thanskgiving s'exclame : "Cette dinde à l'air incroyable. J'ai tellement faim."