- Talend racheté 2,4 Md$ par Thoma Bravo. L’éditeur français spécialisé dans l’intégration et l'intégrité des données a entamé un protocole d’accord avec le fonds de capital-investissement américain spécialisé dans le logiciel. L’offre publique d’achat de ce dernier s’élève à 66$ par action Talend. Elle représente une prime de 29% par rapport au cours de l’éditeur français à la clôture de la bourse le 9 mars et de 81% sur le prix moyen pondéré de l'action sur les 12 derniers mois. Après son rachat, Talend sortira de la cotation. Son introduction au Nasdaq remonte à août 2016. L'éditeur indique qu’il continuera à investir dans sa transition cloud et dans ses solutions conçues pour répondre aux besoins de gestion de données qui évoluent chez ses clients. En se vendant à Thoma Bravo, à l’instar de nombreux autres éditeurs ces dernières années (dont Qlik, Sophos et Venafi), la société française va récupérer des capitaux pour assurer sa croissance à long terme et renforcer ses ressources pour exécuter sa stratégie.
- 150 000 caméras de sécurité piratées. Le groupe de cybercriminels APT-69420 Arson Cats indique avoir piraté 150 000 caméras de sécurité aux Etats-Unis. L'origine de cette intrusion est une violation d'identifiants relative à un compte administrateur de la société Verkada, spécialisée dans la sécurité des systèmes d'information et l'automatisation de surveillance de réseaux de caméras connectées. Les pirates ont manifestement accédé aux images de caméras situées notamment chez Tesla, Cloudflare ainsi que dans des hôpitaux ou encore des établissements dont Equinox et la Banque de l'Utah. « Nous avons désactivé tous les comptes d'administrateurs internes pour empêcher tout accès non autorisé. Notre équipe de sécurité interne et notre société de sécurité externe enquêtent sur l'ampleur et la portée de ce problème, et nous en avons informé les forces de l'ordre », a déclaré Verkada.
- Ericsson, Nokia et Sony renoncent au MWC 2021. La grande messe de la mobilité qui doit se dérouler du 28 juin au 1er juillet à Barcelone ne séduit pas les équipementiers européens. Ericsson a décidé de ne pas y aller tout comme son homologue scandinave Nokia. Le constructeur Sony a également décliné sa venue en terre Catalane. La crise sanitaire est bien évidemment mise en avant. Il s’agit d’un coup dur pour le Mobile World Congress et la GSMA qui a annoncé en début de semaine qu’elle maintenait son évènement en physique avec des règles strictes dont la présentation d’un test négatif pour chaque invité. Les organisateurs attendent entre 45 et 50 000 congressistes.
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