- Puces quantiques : Pasqal lève 25 millions d'euros. C'est une belle levée de fonds qu'est parvenu à effectuer Pasqal, qui travaille sur le développement de puces quantiques, notamment avec Atos. La start-up travaille aussi dans de le domaine de la mobilité connectée avec EDF ou avec la recherche pharmaceutique à travers un projet soutenu par la Région Ile de France. Fondée par Antoine Browaeys, Georges-Olivier Reymond, Thierry Lahaye, Christophe Jurczak et Alain Aspect, la société a réussi son tour de table série A emmené par Quantonation avec la participation de Runa Capital, Daphni et Eni Next. Créée en 2019, Pasqal est localisée sur le plateau de Saclay, un endroit propice au calcul quantique avec notamment la tenue chaque année du forum Terratec sur le campus de l'Ecole Polytechnique à Palaiseau. La société est issue de travaux menés au Laboratoire Charles Fabry (UMR Institut d’Optique Graduate School / CNRS / Université Paris-Saclay) à Palaiseau et compte déjà une dizaine d'employés.
- Un écran OLED flexible à coller sur la peau. Les écrans pliables sont parfois là où on ne les attend pas. Dernier exemple en date celui de Samsung qui a développé une technologie d'écran OLED intégrable dans un moniteur de fréquence cardiaque. Ce dernier peut être collé sur la peau comme un pansement. Cette solution technologique sous forme de patch pourrait mesurer des données biométriques pendant une longue période sans avoir besoin de le changer. Selon les ingénieurs, « la conception du moniteur de fréquence cardiaque, placé au ras de la peau du patient, lui a permis de capter un signal 2,4 fois plus fort qu'un capteur ordinaire ». La solution pourrait, à l’avenir, prendre en charge un éventail de systèmes de surveillance de la santé. Les détails de la recherche ont été publiés dans la revue Science Advances.
- Colonial Pipeline récupère une partie de sa rançon versée aux cybercriminels. L'affaire avait fait grand bruit le mois dernier avec un cybergang ayant pour cible le distributeur et transporteur de produits pétroliers Colonial Pipeline. Ciblé par DarkSide, le géant américain avait finalement cédé à la pression et versé une rançon de près de 5 millions de dollars. Petit lot de consolation, le département de la Justice américain est parvenu à saisir 63,7 bitcoins envoyés à DarkSide par Colonial Pipeline, soit environ 2,3 M$ au cours actuel de cette crypto-monnaie. Cela a été rendu possible après une enquête du FBI qui a passé en revue le ledger public et l'utilisation d'une une clé privée capable d'accéder à une partie des actifs envoyés à une adresse bitcoin spécifique. On se doute bien que le FBI n'a pas voulu en dire plus mais augure peut être d'une capacité à récupérer d'autres montants extorqués.
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