- Panzura met la main sur Moonwalk Universal. Avec le rachat de cet éditeur australo-singapourien, Panzura pousse ses pions dans le data management - à l’image de ses concurrents Data Dynamics ou Komprise - pour renforcer sa plateforme de stockage défini par logiciel. « En ce qui concerne vos données, vous devez voir plus pour faire plus », explique Dan Waldschmidt, CEO de Panzura, dans un communiqué de presse. « Le manque de visibilité rend difficile la compréhension du contenu et de l'objectif de ces données, de qui y a accès et de la manière dont elles doivent être traitées de manière appropriée », complète Sundar Kanthadai, CTO de Panzura. Moonwalk a développé une solution de data management qui surveille les données non structurées sur site et dans le cloud public pour hiérarchiser les fichiers les moins utilisés sur une plateforme de stockage moins onéreuse, comme les objects store sur site (Cloudian, DataCore, Dell, Hitachi Vantara, NetApp et Scality) et dans le cloud (Alibaba, AWS, Azure, Backblaze, GCPet Wasabi). La migration peut être régie par des politiques basées sur le projet, l'emplacement, l'utilisateur, le groupe, la taille, le nom, l'heure, l'accès... 

- Nvidia prépare une version chinoise de sa puce B200. Pour éviter l’embargo du BIS et du département du Commerce américain, qui plafonne la capacité de calcul (densité de performance) des puces exportées vers la Chine, le fournisseur de Santa Clara travaillerait avec le chinois Inspur pour commercialiser un GPU provisoirement baptisé B20, selon un article de Reuters. Les livraisons de ce B20, reposant sur une architecture dégradée de la plateforme B200 Blackwell, ne sont pas attendues avant le second trimestre 2025.  

- Panne CrowdStrike/Windows : la faute à la Commission européenne ? Un porte-parole de Microsoft a déclaré au Wall Street Journal, que la Commission européenne l'avait contraint en 2009 - à l'occasion d'un examen minutieux de l'Europe - à ouvrir le kernel de Windows à des sociétés de sécurité tierces, en leur donnant le même niveau d'accès à son OS que pour elle-même. Une situation qui aurait contribué à rendre le noyau de Windows moins bien protégé que d'autres systèmes d'exploitation comme celui d'Apple (MacOS) et ayant permis de déboucher sur l'incident planétaire de vendredi dernier. Une analyse qui n'a visiblement pas plu au responsable de la communication de Microsoft Frank Shaw qui a réagi sur les réseaux sociaux ce dimanche : "En outre, un porte-parole de Microsoft n'aurait pas besoin de faire cette remarque si les journalistes avaient fait leur travail." Et Paul Thurrott, journaliste et spécialiste Microsoft de remarquer : "Microsoft n'est pas (totalement) à blâmer pour cette panne, d'après ce que nous pouvons voir aujourd'hui ; ce n'est certainement pas la cause principale, étant donné que CrowdStrike a rapidement assumé la responsabilité de la panne."