-Nijta lève 2 M€. La start-up est spécialisée dans la sécurisation des données vocales pour l’IA. En effet, la voix peut fournir des informations personnelles, comme les émotions, mais aussi dans certains cas des maladies. Une récente expérimentation présentée dans un salon médicale aux Etats-Unis repérée le diabète de type 2 dans l’analyse de la voix d’une personne. Nijta fourni une technologie d'anonymisation de la parole alimentée par l'IA aux clients qui doivent se conformer aux exigences en matière de protection de la vie privée. Née à l’Inria Startup Studio de Lille, la jeune pousse vient donc de lever 2 M€ auprès de différentes sources dont le fond de capital-risque français Elaia et la société d'investissement lilloise Finovam Gestion.

-Telegram envisage une IPO. Le CEO du service de messagerie sécurisée, Pavel Durov, a indiqué à nos confrères du Financial Times britannique avoir commencé à discuter de l’introduction en bourse de la société. Il estime que la rentabilité de l’entreprise se fera en 2024 ou 2025, signe que l’IPO pourrait se faire dans un avenir proche. Aujourd’hui, le service affiche un nombre d’utilisateurs de 900 millions de personnes et devrait atteindre le milliard d’ici la fin 2024. Selon le dirigeant, les investisseurs auraient valorisé la société à 30 Md$.

-La CNIL distribue des amendes. Les sanctions de la Commission nationale de l'informatique et des libertés dans le cadre de sa procédure simplifiée se sont multipliées depuis janvier 2024. La CNIL indique avoir sanctionné 15 organismes pour un total de 98 500 €. Par comparaison sur l’ensemble de l’année 2023, la commission a prononcé 24 décisions de ce type dont 6 pour un total de 44 000 € rien que sur les mois de novembre et décembre dernier. Les principaux manquements retenus sont relatifs notamment à un défaut de coopération avec la CNIL, un défaut de sécurité des données (utilisation du protocole TLS et suites cryptographiques ); un non-respect des droits des personnes (exercice des droits d’effacement et d’opposition et du droit d’accès à un dossier médical), et un manquement à l’information en matière de prospection politique.