- Lightmatter lève 400 M$. La start-up Lightmatter qui développe une technologie optique avancée pour accélérer les vitesses d'interconnexion die to die, donne un beau coup d'accélérateur à son développement. La société a ainsi réalisé un dernier tour de table (de série D) lui ayant permis de récolter 400 M$ auprès de ses investisseurs existants Fidelity Management & Research Company et Google Ventures, mais aussi de T. Rowe Price. Depuis sa création, la société installée en Californie a levé près de 850 M$ pour une valorisation atteignant aujourd'hui 4,4 Md$. Lightmatter a indiqué à Reuters que ces capitaux seront utilisés pour fabriquer et déployer ses puces photoniques dans des datacenters partenaires spécialisée dans les traitements IA et pour étoffer ses équipes aux Etats-Unis et au Canada de 200 personnes. Ce financement fait suite à la nomination de Simona Jankowski, un ancien de Nvidia, au poste de directeur financier, et pourrait ouvrir la voie à une éventuelle IPO.
- Kaspersky toujours utilisé aux États-Unis. Interdit de séjour sur le territoire américain, l’antivirus de l’éditeur russe est encore exploité par des utilisateurs, comme l’a rapporté le site Techcrunch. Ces derniers ont trouvé un moyen de continuer à utiliser le logiciel en lui faisant simplement croire que le terminal n'est pas situé aux États-Unis. Certains ont simplement ajouté un serveur non américain à la liste des serveurs de mise à jour, tandis que d'autres ont utilisé un outil VPN pour faire de même. À la question de savoir pourquoi ils ont décidé de conserver Kaspersky, certains ont répondu qu'ils ne s'inquiétaient pas du vol de données et ont souligné qu'il ne fallait pas faire confiance « aveuglément » au gouvernement américain dans ce domaine. D'autres se sont montrés plus pragmatiques, déclarant qu'ils avaient acheté une licence avant l'interdiction et qu'ils ne voulaient pas que leur argent soit gaspillé.
- Google mise sur l'énergie nucléaire pour développer l'IA. Comme Amazon et Microsoft, la firme de Mountain View a aussi décidé de sécuriser son approvisionnement en électricitéen signant un accord pour acheter de l'énergie provenant de plusieurs petits réacteurs modulaires (SMR) afin de répondre aux besoins énergétiques de ses systèmes d'intelligence artificielle. Dans un billet de blog, Google a annoncé un accord avec Kairos Power avec la mise en service d’un premier SMR d'ici à 2030, d'autres réacteurs étant prévus d'ici à 2035. « Le réseau a besoin de nouvelles sources d'électricité pour soutenir les technologies de l'IA qui alimentent des avancées scientifiques majeures, améliorent les services pour les entreprises et les clients, et stimulent la compétitivité nationale et la croissance économique », a déclaré l'entreprise dans son post.
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