- Ledger indemnise ses clients après cyberattaque. Après avoir découvert la semaine dernière une faille dans une partie du code utilisé pour connecter son portefeuille aux applications décentralisées (DeFi), la start-up française spécialisée dans la sécurité des crypto-actifs répond aux craintes de ses clients. « Nous nous concentrons à 100 % sur le suivi de l'incident de sécurité de la semaine dernière, en veillant à ce que des incidents de ce type soient évités à l'avenir et à ce que l'écosystème reste sûr », annonce Ledger. Pour joindre le geste à la parole, le groupe promet des remboursements après avoir estimé à environ 600 000 $ le montant des actifs volés. « Ledger veillera à ce que les victimes touchées soient indemnisées et s'engage à travailler avec l'écosystème DApp pour permettre la signature claire et ne plus autoriser la signature aveugle avec les appareils Ledger d'ici juin 2024 ».

- Qumulo licencie encore. Le spécialiste en stockage NAS scale-out a procédé à une autre vague de licenciements dans les domaines de la vente et du marketing selon une personne proche du dossier avec qui s'est entretenu notre confrère de Block&Files. Parmi les personnes touchées, Marco Goebel, désormais directeur des ventes de Velocity qui a expliqué : « Le temps merveilleux que j'ai passé chez Qumulo touche à sa fin. Après avoir été touché par la récente vague de licenciements, il est temps de relever de nouveaux défis ». Le nombre de personnes touchées n'a pas été précisé mais ce plan intervient après deux autres vagues de licenciements en juin 2022 et en février dernier.

- Un consortium pour racheter BDS d’Eviden. La semaine dernière, nos confrères du Figaro évoquaient le retour en force d’Airbus dans le rachat de l’activité BDS (englobant la cybersécurité, le big data et le HPC). Aujourd’hui, c’est le magazine Challenges qui parle d’une autre option, la création d’un consortium entre Airbus et Thales. Ce dernier « aurait été sollicité pour former la paire avec l'avionneur européen, avant peut-être, l'entrée d'un troisième acteur », précise l’hebdomadaire. Il ajoute que « le groupe Dassault aurait également été consulté pour intégrer le consortium », mais n’a pas donné suite pour le moment.