- Le Parlement européen valide l’IA Act. Les députés européens ont approuvé ce 14 juin un projet de régulation européenne portant sur l’intelligence artificielle. La prochaine étape s’avère être plus compliquée ; il s’agit de négocier avec les Etats membres pour finaliser le texte. D’un côté, le Parlement européen réclame des interdictions, comme celle des systèmes automatiques de reconnaissance faciale dans les lieux publics, de l’autre il y a la Commission européenne qui voudrait en autoriser l’usage par les forces de l'ordre pour lutter contre la criminalité et le terrorisme. De nombreux pays ont par ailleurs indiqué leur refus d’interdire cette technologie controversée. Concernant le calendrier, l’Union européenne espère conclure avant la fin de l'année ce règlement même s’il n’entrera pas en application avant 2026.
- Mistral AI lève 105 M€. Est-ce un futur concurrent d’OpenAI ? Pour le moment, la réponse est non puisque la jeune pousse – qui n’a que quatre semaines – n’a pas de produit et n'a aucune information supplémentaire sur son site, au moment de la rédaction de cette brève. Ses fondateurs, Arthur Mensch, Guillaume Lample et Timothée Lacroix sont tous les trois Français, et des anciens de DeepMind et de Meta. Leur objectif : développer des modèles de langage en open source utilisant uniquement des données publiques. Les premiers modèles signés Mistral AI devraient être disponibles courant 2024. Après l’annonce de la levée de fonds de 105 millions d’euros – un record dans un contexte macroéconomique incertain – la start-up a vu sa valorisation gonfler à 240 millions d’euros.
- Databricks s’empare de Rubicon. Le data store a révélé aujourd'hui avoir dépassé le milliard de dollars de revenus au cours de son dernier exercice financier. Récemment, l’entreprise a décidé de se diversifier, notamment en se tournant vers l’intelligence artificielle et cela semble lui profiter. Dans le même temps, la firme a annoncé l'acquisition de Rubicon, une start-up spécialisée dans les solutions de stockage pour les traitements IA (comme Pure Storage ou DDN avec les DGX de Nvidia). Avec le rachat d’Okera en mai dernier, il s’agit du deuxième rachat en l’espace d’un mois dans le domaine de l’IA. Okera propose en effet une solution de gouvernance des données reposant notamment sur l’IA. Les conditions financières des deux acquisitions n’ont pas été divulguées, cependant on peut parier sur le fait qu’elle sont très probablement coûteuses.
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