- Le FBI démantèle un botnet des services secrets russes. Le gouvernement américain a annoncé avoir cassé un botnet contrôlé par les services de renseignement militaire russe (GRU) via l'acteur de la menace APT 28 (aka Pawn Storm/Fancy Bear). Ce dernier opérait des campagnes d'hameçonnage, d'espionnage, de collecte d'informations d'identification et de vol de données à l'encontre de gouvernements américains et étrangers et d'autres cibles stratégiques. Selon Christopher Wray, directeur du FBI, qui s'exprimait jeudi lors de la conférence de Munich sur la cybersécurité, plus d'un millier de routeurs domestiques et de petites entreprises ont été infectés par le logiciel malveillant Moobot, qui est une variante de Mirai. Moobot peut être utilisé pour contrôler à distance des terminaux compromis et lancer des attaques contre des réseaux.
- OpenAI ne parvient pas à déposer la marque GPT. L'Office américain des brevets et des marques a rejeté la demande d'OpenAI de déposer la marque « GPT », qui signifie Generative Pre-trained Transformer (transformateur génératif pré-entraîné), l'architecture qui alimente ses grands modèles de langage. Le créateur de ChatGPT avait effectué sa demande de dépôt de marque l'année dernière. Pour l'Office américain des brevets, le terme GPT est simplement descriptif et décrit une famille de réseaux neuronaux dont l'architecture est utilisée dans de nombreux modèles d'IA construits par d'autres entreprises et qu'il s'agit donc d'un terme utilisé pour décrire ce type de technologies.
- Enquête de la Commission européenne à l'encontre de TikTok. L'Union européenne lance une enquête pour savoir si TikTok de ByteDance a enfreint le règlement européen sur les services numériques (DSA) en matière de protection des mineurs, transparence de la publicité, accès aux données pour les chercheurs, ainsi que sur la gestion des risques liés à la création d'une dépendance, et aux contenus préjudiciables a déclaré la commission ce lundi. Cette situation expose potentiellement la plateforme de médias sociaux à une lourde amende pouvant atteindre 6 % de son chiffre d'affaires. Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur a déclaré avoir pris cette décision après avoir analysé le rapport d'évaluation des risques de l'application de vidéos courtes (shorts) et ses réponses aux demandes d'informations, confirmant un article de Reuters.
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