-Le DoJ presse Google à se restructurer. Le ministère de la justice a proposé une série de mesures à l'encontre de Google afin de s'assurer qu'il ne puisse plus monopoliser le marché des moteurs de recherche. Dans un document, le gouvernement américain a présenté des pistes et des mesures correctives « comportementales et structurelles » pour garantir que Google ne puisse pas utiliser son navigateur Chrome ou le système d'exploitation Android d'une manière qui avantage son moteur de recherche. « Le comportement anticoncurrentiel de Google a entraîné des préjudices interdépendants et pernicieux », peut-on lire dans ce rapport selon lequel « les marchés contrôlés par Google sont indispensables à la vie de tous les Américains, qu'ils soient particuliers ou chefs d'entreprise, et l'on ne saurait trop insister sur l'importance de dérégler efficacement ces marchés et de rétablir la concurrence. »

-OpenAI s'installe à Paris. Le spécialiste en LLM et agents conversationnels GenAI a annoncé l'ouverture de bureaux à New York, Seattle, Paris, Bruxelles et Singapour, en plus de ceux déjà ouverts à San Francisco, Londres, Dublin et Tokyo. Ces derniers devraient voir le jour avant la fin de cette année. « La France est mondialement reconnue pour son innovation et son leadership en technologie et en IA  », a expliqué le fondateur de la société, Sam Altman.  « Nous sommes ravis d’ouvrir un bureau à Paris plus tard cette année et de faire partie de son écosystème dynamique. Avec une équipe sur place, nous pourrons collaborer étroitement avec les entreprises, institutions et développeurs français pour les aider à tirer pleinement parti des avantages de l’IA. » Open AI a par ailleurs annoncé la nomination d'Oliver Jay pour piloter son expansion à l'internationale.

-IPO de Cerebras décalée ? Alors que le spécialiste des puces IA Cerebras avait officiellement déposé son introduction en bourse il y a quelques jours auprès de l'autorité américaine des marchés financiers, un caillou dans la chaussure pourrait bien bloquer - temporairement du moins - cette opération. En cause : des retards liés à un examen de sécurité nationale mené par le Comité sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) concernant l'investissement minoritaire de G42 (conglomérat technologique basé aux Émirats Arabes Unis) au capital du fournisseur américain, selon des sources proches du dossier.