- Black Cat relié à Darkside. La véritable nature du cybergang Black Cat derrière le ransomware éponyme est désormais connue : ses membres fondateurs sont en effet à l'origine des non moins célèbres autant que malveillants DarkSide et Blackmatter. Black Cat aka ALPHV a été lancé en novembre 2021 et développée dans le langage de programmation Rust, ce qui est inhabituel pour les infections par ransomware. Ce n'est pas la première qu'un groupe de cybercriminels renait de ses cendres sous un autre nom : outre Darkside réincarné en BlackMatter, on notera également les resurrections de GrandCrab en REvil ou encore de Maze en Egregor.
- Pegasus aussi utilisé en Israël. Développé par la société israélienne NSO Group, l'application d'espionnage Pegasus n'a pas seulement été vendu à des Etats pour surveiller des opposants politiques et des journalistes. Des hommes politiques, des militants, des journalistes et d'autres personnalités israéliennes ont également été espionnés par la police... israélienne. D'après le quotidien Calcalist, un usage à grande échelle aurait ainsi été effectué incluant le traçage par exemple de témoins clés dans le procès de l'ancien Premier ministre Benyamin Nétanyahou. Suite à ces révélations, son remplaçant Naftali Bennett, a promis d'apporter une réponse face à l'ampleur des accusations de cyberespionnage : « Nous ne laisserons pas cela sans réponse. Les faits présumés sont très sérieux », a expliqué le dirigeant politique dans un communiqué. De son côté, le ministre de l'Intérieur israélien Ayelet Shaked a qualifié ses révélations de « tremblement de terre » pour l'Etat hébreu.
- Des camions poubelles équipés en caméras 5G. Un projet mené en Australie entre l'Université technologique de Swinburne et la mairie de Brimbank en Australie est en cours pour équiper des camions poubelles de caméras et de capteurs IoT reliés au réseau 5G. Capables de recueillir des données de topographie du terrain et de visualisation 3D, ces caméras et capteurs IoT et GPS sont dotées d'une capacité de débit en émission de 900 Mo/s. Les data traitées doivent alimenter une cartographie des routes présentant des défauts (trous, fissures, ...). Envoyées en temps réel dans un système cloud, elles doivent permettre de prioriser les travaux et identifier les voies les plus accidentogènes. Mais ce n'est pas tout puisque les équipes en charge de la maintenance des routes pourront recevoir directement sur leur téléphone les zones prioritaires de travaux et envoyer une preuve de réalisation de travaux une fois ceux-ci effectués.
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