-Le CHU de Reims contient une cyberattaque. L'établissement de santé a été victime d'une cyberattaque le 5 décembre pilotée depuis l'étranger. « Il y a eu des centaines de milliers de tentatives d’intrusions informatiques via des tests de mots de passe, mais elles ont échoué grâce à nos pare-feux. Aucune donnée n’a fuité », a indiqué à notre confrère L'Ardennais la directrice générale du CHU Laetitia Micaelli-Flender. En septembre dernier, la ville de Reims et la communauté d'agglomération Grand Reims avaient déjà été ciblés par des attaques informatiques émanant de l'extérieur, en l'occurrence d'un cybergang affilié à la Russie. Contacté pour des précisions, le CHU de Reims n'a pas encore répondu à notre demande.
-L’Anssi open source Eurydice pour transférer des fichiers par diode. Créé en 2021 par l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, la solution Eurydice permet de transférer de l'information entre deux réseaux distincts et de niveaux de sécurité différents, via une diode physique, en garantissant l'intégrité des données. Le code source de cette solution, proposant une interface web intuitive et ergonomique (fonctionnalités d’upload drag-n-drop, visualisation rapide des fichiers, etc.) ainsi qu’une API pour scripter les actions, avec la possibilité d’ajouter des métadonnées supplémentaires aux fichiers transférés, est désormais publié sur Github. « L’investissement de l’agence – en tant que contributeur logiciel libre au sein de l'État - répond à un réel enjeu de sécurité et de souveraineté », a notamment indiqué l'Anssi.
Schéma de fonctionnement complet d'Eurydice. (Anssi)
-L'UE valide le rachat de Run:ai par Nvidia. Saisie par l'Italie en octobre dernier au sujet du rachat de la start-up israélienne par l'américain, la Commission européenne a finalement donné son accord. L'institution a déclaré que ce rachat ne posait aucune menace pour la concurrence dans les 27 États membres, malgré la position de Nvidia en tant que « principal producteur de matériel clé pour les applications d'intelligence artificielle utilisées dans l'UE et au-delà. « Notre enquête de marché nous a confirmé que d'autres options logicielles compatibles avec le matériel de Nvidia resteront disponibles sur le marché », a déclaré Teresa Ribera, la nouvelle responsable antitrust de l'UE. Pour rappel Run:ai propose des logiciels d’orchestration et d’optimisation des charges de travail IA sur les accélérateurs GPU dont ceux du géant américain, mais aussi d’autres fournisseurs.
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