- La start-up IA Medical lève 1,4 million d'euros pour poursuivre le développement d'Alix, un chatbot qui s'appuie sur une base de données de 15 000 références. Le but : proposer des services pratiques d'orientation et des jeux cognitifs pour les aidants qui accompagnent des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Les services s'enrichissent et évoluent en permanence grâce à l'IA afin d'éviter les répétitions. Pour ce tour de table, le fonds d'investissement Klesia, dépendant d'Agirc-Arrco, gestionnaire du régime de retraites des salariés du privé, et Bpifrance ont financé à hauteur de 650 000 euros. Le montant restant provient de particuliers, dont des médecins. Avec ce financement, la start-up lyonnaise entend finaliser une version gratuite de son chatbot Alix avant la fin de l'année, avant d'envisager une déclinaison payante sur abonnement l'an prochain, « à moins de dix euros par mois », indique à notre confrère les Echos, Lydie Catalano, co-fondatrice d'IA Medical. La jeune pousse compte par ailleurs 5 500 utilisateurs.

- Huawei et Ericsson renouvellent leur accord de licences croisées. La société chinoise indique avoir renouvelé son accord de licence croisée avec Ericsson, remplaçant le précédent pacte conclu en 2016. L’accord pluriannuel couvre les technologies des dispositifs et des infrastructures dans les normes 3GPP, ITU, IETF et IEEE. Les sociétés n’ont pas divulgué les conditions financières ni la durée de l’accord. L’UE a proposé un nouveau processus pour les licences de brevet essentielles aux normes (SEP) qui donne à l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) le pouvoir d’examiner les accords et de fixer les taux de redevances. Huawei a donc repensé sa politique de brevets, pour faire face à la refonte de la politique de l’UE en matière de licences.

- La Chine paierait de gros bonus pour attirer des ingénieurs spécialisés dans les puces. Pour faire face aux embargos technologiques américains, la Chine a discrètement relancé un programme conçu pour attirer des experts dans la fabrication de semi-conducteurs, selon un article de l’agence Reuters. La Chine dispose d'un écosystème assez bien établi pour les puces basiques ainsi que pour les industries d'emballage et de test associées, mais le pays est loin derrière les leaders dans plusieurs autres domaines du monde des semi-conducteurs, notamment les équipements de fabrication de plaquettes, les puces de pointe avancées et l'automatisation de la conception électronique. C’est pourquoi les dirigeants chinois veulent attirer des talents, qu'il s'agisse de ressortissants chinois formés aux États-Unis ou de personnes expérimentées qui ont travaillé dans l'industrie au Japon, en Corée du Sud ou à Taïwan.