- La Justice américaine demande la vente de Chrome. Au grand maux (concurrentiels), les grands remèdes. Le département américain de la Justice a proposé ses solutions antitrust quant au navigateur Google Chrome. En premier lieu, il demande à la firme de s’en défaire en le revendant. Mais aussi, il interdit à la firme de Mountain View de payer pour que son moteur de recherche devienne celui par défaut pour des systèmes tiers. La société verse chaque année des milliards à Apple et à Mozilla pour rester le moteur de recherche par défaut de Safari et de Firefox. Pour Mozilla, la perte pourrait s’élever à 510 M$. De son côté, Apple pourrait se voir amputer d’un manque à gagner de 18 à 20 Md$. Le traitement de cheval du DoJ a pour objectif selon lui de « libérer les marchés monopolisés et de supprimer les barrières à l’entrée ». Le ministère évoque aussi la cession d’Android au cas où Google ne coopèrerait pas. Ces propositions doivent encore être validées par un juge et Google aura toujours la possibilité de faire appel.
- L’hébergement du Health Data Hub chez Microsoft validé. En mars dernier des associations et des entreprises (comme Clever Cloud, Cleyrop,…) avaient attaqué auprès du Conseil d’Etat une décision de la Cnil. Celle-ci validait pour une durée de 3 ans l’hébergement des données de santé dans le cloud Azure de Microsoft dans le cadre du programme européen EMC2. Il a pour but de faire avancer la recherche pharmaco-épidémiologique sur les effets à long terme des traitements médicaux. Le Conseil d’Etat vient de leurs donner tort et a validé la décision de la Cnil. La juridiction estime que les garanties apportées sont suffisantes. Les données « font l'objet de pseudonymisations multiples, par la Caisse nationale d'assurance maladie ainsi que par le GIP PDS, avant toute mise à disposition au sein de l'entrepôt EMC2 », expliquent les juges administratifs. Ils soulignent de même que la décision de la Cnil n’implique pas une autorisation de transfert de données personnelles de santé vers un Etat tiers. Enfin, ils rappellent que Microsoft dispose de la certification HDS pour héberger les données de santé.
- Wiz rachète Dazz 450 M€. Cet été, la start-up américano-israélienne spécialisée dans la gestion de la posture de sécurité cloud avait surpris beaucoup d'observateurs en refusant l'offre à 23 Md$ de Google. Wiz montre qu'elle peut très bien poursuivre son propre chemin en mettant 450 M$ sur la table pour s'emparer de Dazz, spécialisé dans la remédiation et la gestion des risques cybersécurité. « Dazz est le leader sur ce marché, avec les meilleurs talents et les meilleurs clients, et la culture de l'entreprise s'y prête parfaitement », a déclaré Assaf Rappaport, CEO de Wiz, lors d'une interview.
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