- Kalray contraint de céder ses activités. Au début décembre 2024, Kalray avait annoncé réfléchir à une cession de tout ou partie de ses activités. En difficultés, le concepteur grenoblois de puces (MPPA pour Massively Parallel Processor Array à l’origine), puis d’accélérateurs pour différents systèmes (serveur, embarqués et stockage) a indiqué dans un communiqué avoir reçu une lettre non engageante pour l’acquisition de l’activité Data Acceleration Platform (comprenant la ligne de produit Ngenea, proposée auprès des grandes entreprises). Les discussions pourraient aboutir d’ici à la mi-février 2025. Malheureusement, Kalray précise aussi dans son communiqué que malgré cette vente, l’horizon de financement de la société reste fixé au 1er mars 2025. Elle a accumulé 13 M€ de dette pour un chiffre d’affaires de 10,9 M€ au 1er semestre 2024. D’autres cessions sont envisagées avant une issue plus radicale.

- Pas de piratage de Space Bears selon Atos. A la toute fin du mois de décembre, un groupe de cybercriminels nommé Space Bears revendiquait le vol de données de la SSII française. Cette dernière avait dans un premier temps indiquait qu’« à ce stade, les premières analyses ne montrent aucun signe de compromission ou de rançongiciel affectant les systèmes Atos/Eviden dans aucun pays, et aucune demande de rançon n’a été reçue à ce jour ». La firme restait cependant prudente et son équipe de cybersécurité indiquait « investigue activement la situation ». Aujourd’hui, la société est plus formelle en soulignant « aucune infrastructure gérée par Atos n'a été compromise, aucun code source n'a été consulté et aucune propriété intellectuelle ou donnée propriétaire d'Atos n'a été exposée ». Elle pointe plutôt la compromission des systèmes d’un tiers.

- Un captcha Doom dévoilé. Après les images à reconnaître dans un puzzle, les sons à retrouver, les lettres ou les chiffres déformés, le jeu Doom est maintenant mis à contribution au sein des captcha. Cet outil pour sécuriser les accès aux applications et sites web intègre dorénavant le jeu FPS (First person shooter). Pour réussir, l’utilisateur devra tuer trois monstres dans Doom (en mode cauchemar). Cette version a été réalisé par Guillermo Rauch, CEO de Vercel,  à qui l’on doit la plateforme Next.js, Mongoose et Socket.IO.