- Jean-Noël Barrot refuse de collaborer après le piratage de son portable. Le ministre démissionnaire des Affaires Etrangères a eu, selon nos confrères de Mediapart, son smartphone piraté. L’affaire s’est déroulée à une réunion du G7 en novembre dernier où le ministre clique sur un lien dans la messagerie Signal depuis sur son terminal personnel. Un de ses homologues de Barhreïn l’alerte après avoir aussi reçu un message douteux se présentant comme émanant de M. Barrot. Selon Le Monde, Le Quai d’Orsay nie tout lien entre les deux incidents, arguant notamment que les dates ne correspondent pas. Les services de sécurité et notamment l’Anssi sont alors mobilisés pour évaluer le niveau de compromission. Mais l’affaire tourne court, car l’intéressé refuse que les autorités copient le contenu de son téléphone arguant de nombreux déplacements internationaux. Le cabinet du ministre essaye de temporiser la polémique en assurant que lors de ses déplacements, Jean-Noël Barrot a mis en place des consignes de sécurité complémentaire par rapport aux procédures habituelles. Il n’empêche cette histoire tombe sur l’ancien secrétaire d’Etat au numérique qui est donc plus sensible à ces questions de cyberattaque ou cyber-espionnage.
- Intel recrute deux vétérans pour son CA. Après le départ de Pat Gelsinger de la direction et du conseil d’administration, le fondeur de Santa Clara a annoncé avoir nommé Eric Meurice et Steve Sanghi. Le premier est l’ancien dirigeant d’ASML, la société néerlandaise spécialiste des équipements de lithographie ultraviolette. Le second est le directeur général par intérim de Microchip. Deux experts dans les semi-conducteurs qui devront plancher avec les autres membres du CA pour trouver un remplaçant à l'ex CEO d'Intel. Aujourd’hui, l’interim est assuré par David Zinsner, directeur financier depuis deux ans, et Michelle Johnston Holthaus, responsable du groupe Client Computing.
- Une batterie au diamant à longue autonomie. Une équipe de scientifiques et d'ingénieurs de l’Université de Bristol a créé la première batterie à base de diamant. Basée sur le carbone 14 (l’isotope utilisé pour la datation d’objets), la batterie exploite la désintégration radioactive du carbone 14, qui émet un faible niveau d'énergie pendant une période extrêmement longue. Elle agit comme un panneau solaire mai au lieu de capturer des photons, elle récupère des électrons. Les cas d’usage d’une telle batterie sont multiples allant de la médecine pour alimenter des équipements (pacemaker, aide auditif,…) aux environnements extrêmes où il est difficile d’aller changer une alimentation.
Commentaire