- Huawei exploite une puce 7 nm dans son dernier mobile 5G. Fabriquée par SMIC (Semiconductor Manufacturing International Corp), la puce Kirin 9000s anime le dernier smartphone de Huawei et illustre la percée de la Chine dans la fabrication de semi-conducteurs. Démonté par les techniciens de TechInsights, le Mate 60 Pro a commencé à livrer ses secrets et notamment l’utilisation d'un processeur de type SoC HiSilicon Kirin 9000s fabriquée en Chine par SMIC, en utilisant ce qui semble être un processus de fabrication avancé en 7 nm et des composants entièrement nationaux. "La découverte d'une puce Kirin utilisant le processus de fonderie 7 nm (N+2) de SMIC dans le smartphone Huawei Mate 60 Pro démontre les progrès techniques que l'industrie chinoise des semi-conducteurs a pu réaliser sans outils de lithographie EUV", a indiqué Dan Hutcheson, vice-président de TechInsights. 

-Action ARM entre 47 et 51 $. Le designer de puces britannique a soumis une mise à jour de son dossier d’introduction en bourse à New York (Nasdaq) auprès de la SEC. Il propose un prix pour l’action compris dans une fourchette de 47 à 51 $. Si la partie haute est retenue, la firme détenue par Softbank serait alors valorisée à 52 Md$ (l’acteur japonais l’a acquis pour 32 Md$ en 2016). Cette valorisation semble plus sage que le dépôt initial en avril dernier qui tablait sur 64 Md$.

-Nouvelle cession pour Atos ? Selon nos confrères de la Lettre A, la SSII devrait procéder à une cession au sein d’Eviden, la division stratégique comprenant le big data, la cybesécurité et le cloud. L’objectif est de retrouver du cash et l’entité pourrait se délester de 400 millions d’euros d’activité soit 8% de son chiffre d’affaires. Par contre, notre confrère ne donne pas de détails quant à la structure impactée. L’affaire Atos prend aussi une tournure politique. Au début août, des députés et sénateurs Les Républicains avaient publié une tribune dans le Figaro pour s’inquiéter de la vente de la SSII au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Le patron des députés, Olivier Marleix, en rajoute une couche dans un entretien au NouvelObs où il plaide pour « une nationalisation temporaire » d’Atos.