- Henna Virkkunen commissaire européenne au numérique. Ursula Von Der Leyen, présidente reconduite de la Commission européenne, a présenté l’organigramme de l’exécutif bruxellois. Après que Thierry Breton en ait été écarté, le domaine du numérique échoit à la Finlandaise Henna Virkkunen qui hérite aussi d’une des vice-présidences de la Commission. Ancienne députée européenne, elle a contribué à élaborer la régulation des contenus via le DSA (digital service act). La présidente de la Commission lui a également assigné la mission de réfléchir à la sécurité interne et externe de l’Union, ainsi que de renforcer les fondements de la démocratie.
- OnePoint dénigré par Accenture. À l’occasion de la réalisation de l’émission Cash Investigation sur les cabinets de conseil, un cadre d’Accenture a envoyé une lettre anonyme signée « un responsable du ministère des Armées » à la production en dénigrant OnePoint. Le courrier soutenant que la société dirigée par David Layani bénéficierait d’un accès privilégié au marché de la Défense grâce aux relations du dirigeant. Reste que le cadre d’Accenture s’est vanté de son opération dans une discussion enregistrée. L’enregistrement a été transmis à nos confrères de Mediapart qui ont révélé l’affaire. Accenture a annoncé l’ouverture d’une enquête interne et OnePoint envisage d’engager des poursuites judiciaires contre le cabinet de conseil pour concurrence déloyale et dénonciation calomnieuse.
- Workday rachète Evisort. A l’occasion de son évènement Rising, le spécialiste en RH et en planification budgétaire a annoncé l’acquisition d’Evisort qui propose une plateforme de gestion des contrats alimentée par l’IA. Dans un communiqué, un dirigeant de Workday, Terrance Wampler a déclaré que les services d’Evisort seront ajoutés aux logiciels de finances et de RH existants. Evisort est basé à San Francisco et a été fondé en 2016 par une équipe de chercheurs de Harvard Law et du MIT - Amine Anoun, Jake Sussman et Jerry Ting. Le montant de l’opération n'a pas été publié.
- Des robots pour détruire les disques durs des datacenters Microsoft. Afin de réduire le volume de ses déchets électroniques, le fournisseur utilise des robots avec de la computer vision pour rationaliser l'élimination des disques durs en fin de vie provenant de ses centres de données. Historiquement, ces derniers étaient déchiquetés pour protéger les données sensibles, mais ce processus détruit également des matériaux précieux comme le néodyme. Jusqu'à 70 millions de disques durs sont détruits chaque année, ce qui entraîne un gaspillage important de métaux rares. Microsoft utilise donc un procédé issu du projet « Secure and Sustainable Disposal of Hard Disks » (élimination sécurisée et durable des disques durs), qui a vu le jour lors de son hackathon 2022, pour démonter le disque dur, trier les composants et détruire le support qui contient les données. Les matériaux sont ensuite recyclés. En décomposant les disques durs, les robots garantissent donc toujours la sécurité des données tout en préservant et en recyclant les composants.
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