- FBI et Europol mettent à plat des VPN utilisés par des cybercriminels. En matière de lutte contre la cybercriminalité, les forces de police et de justice parviennent à marquer des points. C'est le cas avec l'opération Nova qui a débouché sur la saisie de plusieurs noms de domaines et serveurs ayant permis de débrancher trois VPN et services d'hébergement utilisés par des cybercriminels pour leurs méfaits. Il s'agissait de insorg.org, inet.com and safe-inet.net qui sont depuis le 21 décembre 2020 inaccessibles.
- 21% des marchands Shopify frauderaient. Un cinquième des marchands qui utilisent Shopify s’adonneraient à de la fraude, selon le site américain Fakespot de vérification des comptes et avis dans le e-commerce. Selon la BBC, le site a analysé 124 000 marchands utilisateurs de la solution de market places pour la vente en ligne de l’éditeur et trouvé 26000 contrevenants aux bonnes pratiques. 39% porteraient atteinte aux marques, parfois via la vente de contrefaçons. 28% seraient tout simplement des arnaques. Fakespot signale également 17% de marchand avec de très mauvais avis ou sans aucune transaction réalisée. Le Canadien dont l’activité a explosé en 2020 assure avoir supprimé des milliers de comptes et mis en place des mesures adéquates pour enrayer le problème, rapporte la BBC.
- L'Arcep pousse la 2e version de Wehe. L'autorité de régulation des télécoms pousse la dernière version de l'application Wehe, développée par la Northeastern University de Boston et fondée sur un code en open source, qui permet de détecter les bridages de flux et de ports Internet. Il s'agit d'un outil mis à disposition des utilisateurs depuis 2018 pour vérifier le respect de la neutralité d’internet. Cette version pour terminaux iOS et Android apporte deux améliorations notables : « La liste des services testés par la fonction de test de différenciation de flux a été étendue et intègre désormais plusieurs services de visioconférences et différentes plateformes françaises de streaming vidéo, reflétant ainsi au mieux les usages des utilisateurs français », explique l'Arcep dans un communiqué. « L’application met aussi à disposition des utilisateurs un test de ports, dont les éventuels blocages, bridages ou priorisations pourraient affecter les modalités d’accès à certains services en ligne par les utilisateurs. Les utilisateurs ont ainsi la possibilité de contrôler 12 ports logiciels, parmi les plus fréquemment utilisés ».
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