- La Commission européenne révoque les faux certificats Covid. Elle a adopté aujourd’hui un mécanisme dans l’Union européenne « permettant de révoquer les certificats Covid numériques de l’UE frauduleux ou erronés ». De fait, si un certificat est révoqué dans un Etat membre, il l’est également dans le reste de l’UE. Depuis le lancement du système de certificats Covid numériques de l’UE en juillet 2021, plus de 1,7 milliard de certificats ont ainsi été délivrés. Les faux se sont rapidement multipliés, avec des prix variant entre 100 et 500 euros, parfois même en cryptomonnaies.
- AWS investit 1,8 Md£ au Royaume-Uni dans ses infrastructures. Au cours des deux prochaines années, la filiale cloud d’Amazon compte investir pas moins d’1,8 milliard de livres sterling (soit 2,15 milliards d'euros) dans la construction et l'exploitation de datacenters au Royaume-Uni afin de répondre à la demande croissante de technologies cloud. AWS s’est exporté à Londres en décembre 2016, ajoutant des zones de disponibilité par la suite pour assurer la redondance et la tolérance aux pannes. La firme est censée construire au moins trois nouveaux sites en Angleterre : l'un se trouve à Bracknell dans le sud-est, un autre à Burderop près de Swindon dans le sud-ouest, et le troisième sur le site de l'ancienne Didcot A, qui est une centrale électrique dans l'Oxfordshire, également dans le sud-est du pays. La part de ce budget dédiée à ces trois constructions n’est toutefois pas précisée.
- La Chine s’oppose à la fonction de suggestion automatique de Bing. Selon Reuters, le moteur de recherche Bing, disponible en Chine, a déclaré qu'une « agence gouvernementale compétente » lui avait demandé de suspendre sa fonction de suggestion automatique en Chine pendant sept jours. Sans préciser la raison de cette suspension, Bing a déclaré être « une plateforme de recherche mondiale et reste engagée à respecter l'État de droit et le droit des utilisateurs à accéder à l'information ». Depuis plusieurs mois, les règlementations se sont durcies à l’encontre des plateformes technologiques, avec l’imposition de nouvelles restrictions dans des domaines allant du contenu à la vie privée des clients. « En août, le principal organisme de cyber-réglementation de Pékin a publié un projet de règles dictant la manière dont les plateformes peuvent ou non utiliser les algorithmes », précise l'agence de presse, ajoutant que ces règles sont entrées en vigueur ce mois-ci.
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