Estée Lauder cyberattaqué. Le fabricant de cosmétiques a déclaré ce mardi que des cybercriminels avaient obtenu des données de ses systèmes et que l'attaque avait causé des perturbations de ses opérations commerciales. Dans sa déclaration, Estée Lauder a affirmé être en contact avec des experts des forces de l'ordre et de la cybersécurité. On apprend par ailleurs que le groupe de rançongiciels ALPHV – également connu sous le nom de BlackCat – a révélé son implication dans la cyberattaque d'Estée Lauder. Dans leur message, ils ont mentionné que non seulement ils avaient violé les systèmes de l'entreprise, mais ils ont ajouté qu'un autre gang était également impliqué, en l'occurence Clop. Deux demandes séparées de rançon ont été faites.

- Des arrière-plans générés par l’IA dans Meet. Trois ans après la pandémie, on pensait avoir fait le tour des arrière-plans de plage ou de faux espace de coworking façon Zoom. Preuve en est que non puisque Google a commencé à tester les arrière-plans générés par l'IA dans sa solution Meet. Cette fonction, disponible uniquement pour les utilisateurs du programme bêta Workspace Labs, pour l’heure, pourrait être étendue à tous d’ici peu. Dans le détail, il s’agit d’une multitude d'arrière-plans légèrement animés qui semblent avoir été générés par l'IA. A cela, Meet ajoute une fenêtre pour créer son propre arrière-plan, en utilisant l'IA. Une option d'animation 3D apparaît dans la zone de menu déroulant de l'exemple de Google, mais il n'est pas clair si le résultat sera réellement animé.

 

Les nouveaux arrière-plans d'IA de Google dans Meet ressemblent à ceci. (Crédit : Meet)

- Eviden d’Atos rejoint le consortium Ultra Ethernet. Un groupe d'acteurs de l'industrie technologique, dont Meta, Microsoft et Intel ainsi que la branche Eviden du groupe français Atos se sont associés pour former un consortium baptisé Ultra Ethernet. Il s’agit d’une tentative de construire des réseaux adaptés à l'intelligence artificielle, a annoncé mercredi la SSII. Le groupe travaillera sur la minimisation des modifications de la pile de communication tout en maintenant et en promouvant l'interopérabilité Ethernet, indique un communiqué. « Il ne s’agit pas de refondre l’Ethernet », a déclaré Dr. J. Metz, président de l’Ultra Ethernet Consortium. « Il s’agit de le configurer pour améliorer l'efficacité des charges de travail ayant des exigences de performance spécifiques. Nous examinons chaque couche – des couches physiques aux logicielles – pour améliorer l'efficacité et la performance à grande échelle. ». Les autres membres fondateurs incluent AMD, Arista, Broadcom, Cisco et HPE.