- Des Zoom Phone en approche. Le spécialiste de la visioconférence s’est associé à Poly et Yealink pour lancer des terminaux intégrant le logiciel de collaboration de Zoom. Dans le portefeuille des Zoom Phone, on retrouve le CCX 600 et CCX 700 de Poly, ainsi que le VP59 de Yealink. Pour l’ensemble, il s’agit de terminaux dotés d’un écran tactile et d’une caméra intégrée pour gérer des visioconférences depuis son bureau. Zoom prépare donc astucieusement la vie d’après crise sanitaire qui va voir les collaborateurs revenir en entreprise, mais dans un modèle hybride. La firme américaine prévoit de développer des partenariats avec d’autres constructeurs de téléphone d’entreprise.
- Global Foundries se fâche avec IBM. Le spécialiste des semi-conducteurs se voit réclamer par IBM la somme de 2,5 milliards de dollars. L’affaire débute en 2014 où Big Blue décide d’arrêter la fabrication de puces et cède son activité à Global Foundries. Dans ce deal, il était prévu que le fondeur continue de travailler sur la production des dernières générations de puces IBM, Power. Or, en 2018, Global Foundries a décidé d’arrêter au vu des investissements engagés et de la santé financière de l’entreprise. Et voilà que 2 ans et demi après, la firme d’Armonk considère que le contrat n’a pas été honoré et réclame 2,5 Md$. Global Foundries a immédiatement attaqué cette demande en justice.
- Biden révise les décrets Trump sur TikTok. Le président des Etats-Unis a signé des décrets visant à révoquer ceux pris par son prédécesseur Donald Trump sur l’interdiction de TikTok et WeChat. Pour autant, cette révocation ne signifie pas la fin des sanctions, mais plutôt « une mise sous surveillance ». En effet, le décret présidentiel prévoit que le ministère du Commerce examine les applications ayant des liens avec des « juridictions étrangères d’adversaires » et qui peuvent présenter des risques pour la sécurité nationale. Parmi ces puissances adverses, il y a la Chine. Les autorités américaines se donnent 120 jours pour étudier et recommander des mesures afin de protéger les données des citoyens américains.
Au sujet de la querelle IBM - Globafoundries , il faut preciser qu'IBM a payé 1,5 milliard de dollars pour que GloFo prenne en charge ses usines de semi-conducteurs ,une dans le Vermont pres de Burlington et une autre dans l'Etat de New-York à East Fishkill pres de Poughkeepsie , cette dernière usine que Glofo a vendu rapidement à On-Semicondutor.
Signaler un abusGlofo s'etait engagé sur 2 nodes le 14 nm puis le 10 nm. Il a produit des chips en 14nm pour IBM mais a par la suite decidé de faire l'impasse sur le 10nm pour s'essayer sur le 7 nm qu'il a finalement abandonné , ne respectant pas son contrat avec IBM.