-La cyberattaque coûte 100 M$ à MGM Resorts. Dans un document déposé auprès de la SEC, le groupe d’hôtellerie et de casinos américain a estimé le coût de la cyberattaque subie en septembre dernier à environ 100 millions de dollars. Par ailleurs, il a admis que des données personnelles de clients avaient été dérobées par les cybercriminels (le groupe de ransomware ALPHV a revendiqué l’opération) . Elles concernent des informations datant d’avant mars 2019 et portent sur des noms, des données de contact, des dates de naissance ou des numéros de permis de conduire. La firme précise par ailleurs dans le document avoir dépensé environ 10 M$ pour des services de conseil en technologie, des frais juridiques et des frais pour d'autres conseillers tiers.
-Graphcore à la recherche d’argent. Le spécialiste des accélérateurs IA est en quête de capitaux pour poursuivre ses activités. Il doit trouver des investisseurs dans les prochains mois afin de compenser les pertes croissantes subies au cours de l'exercice précédent. La société a enregistré une perte avant impôts de 204,6 M$ pour l'exercice clos le 31 décembre 2022, contre une perte avant impôts de 184,5 M$ un an plus tôt. Les pertes sont largement dues à l'augmentation des coûts d'exploitation, principalement attribuables à l'investissement dans la recherche et le développement.
-RISC-V prochaine bataille entre les US et la Chine. Certains législateurs américains font pression sur l’administration Biden pour imposer aux personnes et aux entreprises du pays des licences d’exportation pour travailler avec des entités chinoises. Créé à l'origine à l'université de Californie à Berkeley, le RISC-V est une architecture de jeu d'instructions open source pour les processeurs. Mais pour certains politiques, « le PCC (Parti communiste chinois) abuse du RISC-V pour contourner la domination des États-Unis sur la propriété intellectuelle nécessaire à la conception des puces », souligne Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants à nos confrères de Reuters.
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