- Cheops choisit Nutanix pour son cloud hybride. Pour renforcer son offre d’infrastructure on premise et de cloud computing, Cheops Technology s’appuie sur les solutions de Nutanix. Le partenariat entre les deux entreprises doit permettre aux clients de l'opérateur bordelais de diversifier leurs fournisseurs en matière d'infrastructure. Ainsi, le fournisseur de services et d'informatique cloud proposera les solutions de Nutanix « aussi bien en mode projet avec des installations chez les clients que via des offres de services managées hébergées dans ses propres datacenters en France et en Suisse » est-il précisé. Pour Nutanix, ce partenariat renforcera sa présence dans l'Hexagone ; l’éditeur s’appuiera notamment sur les 12 agences de Cheops réparties en France et en Suisse.

- Un fonds pour la sécurité de l’IA doté de 10 M$. Le 26 juillet dernier, Anthropic, Google, Microsoft et OpenAI ont lancé le Frontier Model Forum, un organisme industriel dont l'objectif est de garantir un développement sûr et responsable de ce que l’on appelle des modèles d'IA « frontier », des modèles d’IA de base hautement performants. « Nous formons un organisme industriel pour promouvoir le développement sûr et responsable des systèmes d'IA de pointe : faire progresser la recherche sur la sécurité de l'IA, identifier les meilleures pratiques et normes et faciliter le partage d'informations entre les décideurs politiques et l'industrie ». Aujourd’hui, les membres ont annoncé la nomination de Chris Meserole en tant que directeur exécutif du Frontier Model Forum ainsi que la création de fonds dédié à la recherche et au développement d’outils d’IA sécurisés. 10 millions d’euros sont engagés à date, avec la participation de plusieurs fondations philanthropiques et des personnalités.

- Le réseau Pebble ferme ses portes. Clap de fin pour le réseau social Pebble qui se rêvait en alternative à X (ex-Twitter). Il avait pourtant développé une petite communauté engagée sur son service de microblogging qui visait à duper les fonctionnalités de Twitter, de ses systèmes de vérification à des fonctionnalités telles que les DM. Mais la société affirme qu'elle a manqué de temps pour concrétiser le projet : l'application comptait au maximum 3 000 utilisateurs actifs quotidiens, sur 20 000 utilisateurs enregistrés. Ce chiffre d'utilisateurs quotidiens est tombé à 1 000 utilisateurs quotidiens à la suite du changement de marque de T2. En effet, en septembre dernier, T2 Social s’est rebaptisé Pebble et a annoncé vouloir embrasser l’IA générative. La concurrence considérable d’autres concurrents aura donc eu raison de ce nouveau-né. « Je pense que le paysage concurrentiel a évolué plus rapidement que nous ne le pensions », explique le co-fondateur et CEO Gabor Cselle. « Je ne pensais pas qu'autant de personnes – organisations établies et nouveaux arrivants – essaieraient de faire la même chose que nous et de manière très similaire ». A ce jour, le marché des alternatives à Twitter compte Mastodon, Bluesky ainsi que des startups plus petites comme Spill, Spoutible et Post, ainsi que Threads, définie comme l’application de conversation textuelle d'Instagram. Les utilisateurs ont jusqu'au 1er novembre pour télécharger leurs données.

Pebble ne sera plus disponible après le 1er novembre 2023. (Crédit : DR)

- AWS plus souverain en Europe ? La tentative des hyperscalers de multiplier les initiatives visant à montrer patte blanche auprès de leurs clients soucieux de souveraineté numérique se poursuit. Cette fois, c'est au tour du géant américain Amazon Web Services de mettre en avant son offre « European Sovereign Cloud ». Le fournisseur indique que cette offre sera « indépendante pour l'Europe » et  « donnera aux clients des industries hautement réglementées et du secteur public plus de choix et de flexibilité pour répondre à l'évolution des exigences en matière de résidence des données et de résilience dans l'Union européenne ». Selon le groupe, les clients pourront garder toutes les métadonnées qu'ils ont créées sur le sol européen. Ce service n'est pour l'heure annoncé que dans une seule zone (mais accessible à tous les clients euroépens), à savoir l'Allemagne, sans annoncer de date exacte de disponibilité pas plus que de prix.