- Salesforce prépare Bret Taylor à succéder à Marc Benioff en tant que CEO. Le parcours de Bret Taylor chez Salesforce ressemble un peu à un conte de fée. Co-fondateur et CEO de la plateforme collaborative Quip, rachetée en 2016 par Salesforce, il occupait précédemment le poste de directeur technique de Facebook (poussant le fameux Like) qu'il a rejoint en 2009 lorsque ce dernier a racheté sa société FriendFeed. Ayant également à son actif Google Maps qu'il a co-créé, Bret Taylor est entré chez Salesforce en tant que directeur produit avant d'être promu en 2019 en tant que président et directeur des opérations. L'ascension de Bret Taylor ne va pas s'arrêter là puisqu'il est sur le point de succéder à Marc Benioff au poste très exposé de CEO et Salesforce le prépare apparemment à cette lourde tâche. L'actuel CEO du géant du CRM cloud ne quitterait pour autant pas l'entreprise et pourrait occuper un poste de président exécutif du conseil d'administration. La relève pourrait avoir lieu dans les prochains mois. Une annonce officielle pour au prochain Dreamforce 21 de cet automne ?

- Faurecia se rapproche de Palantir. La DGSI n'est pas le seul client français à avoir cédé aux sirènes de l'as de l'analyse à grande échelle des données. C'est également le cas de l'équipementier automobile Faurecia qui a conclu avec l'éditeur américain un contrat de 6 ans. « Le logiciel Foundry de Palantir a été conçu pour aider les organisations à intégrer des sources de données hétérogènes et à tirer le maximum de leurs données. Faurecia utilisera Foundry pour mieux comprendre l’utilisation de ses données dans l’entreprise, de la production aux achats et de l'ingénierie aux finances », indique un communiqué. « Palantir permettra à Faurecia de réduire sa consommation de matières premières, d'améliorer la compétitivité de sa R&D, de garantir l'excellence de ses achats et de suivre et mesurer ses efforts globaux en matière de neutralité carbone ».

- GitLab jette son nom de branche master. Maître et esclave : si ces appellations en informatique sont utilisées depuis des dizaines d'années et qu'elles sont sans équivoque, ces termes ne sont plus vraiment dans l'ère du temps dans la vie courante. Cédant à la pression, GitLab a ainsi choisi de supprimer ce terme sémantique « dérangeant » pourtant hérité de Beetkeeper dont il est le descendant en référence à l'appellation historique de « répertoire maître ». En lieu et place de master, GitLab a opté pour un terme beaucoup plus consensuel afin d'éviter toute polémique, à savoir « main ». La purge sémantique va débuter à compter du 22 avril 2021, sachant qu'à compter du 22 mai 2021 plus aucun projet GitLab ne pourra être créé en tant que branche master.