-Atos prêt à céder Worldgrid à Alten. La filiale de la SSII française - finalement reprise par le consortium Onepoint (David Layani), Butler Industries et Econocom - spécialisée dans les systèmes de gestion critiques incluant ceux de contrôle-commande des centrales nucléaires françaises est sur le point de changer de main. Dans le cadre de sa restructuration, Atos est entré en négociation exclusive avec la société de services IT française Alten pour lui céder Worldgrid. La cession serait effectuée pour 270 M€ et devrait être finalisée d'ici la fin 2024. Il y a quelques jours, le ministère de l'Economie avait indiqué être prêt à se porter acquéreur de cette activité stratégique pour éviter qu'elle ne tombe dans le giron d'acteurs étrangers.

-Des puces Mediatek dans les Copilot+PC Windows. La société fabless taïwanaise Mediatek spécialisée dans la conception de puces élabore un modèle sous licence Arm pour tourner sur Windows selon des personnes proches du dossier interrogées par Reuters. Le mois dernier, Microsoft a dévoilé une génération d'ordinateurs portables (Copilot+PC) dotés de puces Arm dotées de suffisamment de puissance pour faire tourner en local des applications d'IA gourmandes en ressources informatiques. Avec cette annonce, le taïwanais se pose en concurrent frontal du géant Qualcomm qui propose sur ce type de terminaux un SoC Snapdragon X Elite et X Plus (Arm64) couplant CPU (Oryon), GPU (Adreno) et un NPU d'une capacité de 45 TOPS. 

-Microsoft poursuivi pour violation de brevets HPC. Microsoft est visé par une plainte pour violation de brevets de la société allemande ParTec spécialisée dans le calcul de haute performance. Ce groupe est impliqué dans de nombreux projets de supercalculateurs européens, dont Jupiter, qui devrait être le premier système exascale de l'UE, et Leonardo à Bologne. Dans l'action en justice déposée lundi auprès du tribunal du district Est du Texas, ParTec affirme que Microsoft a enfreint ses brevets relatifs à son architecture de système modulaire dynamique, en construisant sa plateforme Azure AI. La société demande une injonction contre l'utilisation de ce qu'elle prétend être sa technologie brevetée, ainsi que des droits de licence et des dommages et intérêts.