- Atos cherche plus de cash. Après avoir présenté son business plan pour 2024-2027, la SSII va réviser ses hypothèses après des résultats moins bons que prévus au 1er trimestre 2024. Elle prévient que ce correctif engendrera « une augmentation du besoin de nouvelles liquidités et potentiellement une réduction de dette supplémentaire ». Selon des analystes, Atos chercherait à effacer non plus la moitié de sa dette, mais 60% (soit 3 Md€) et à récupérer 100 M€ en cash supplémentaire. Ce réajustement impacte la date pour la présentation des offres des repreneurs potentiels, David Layani de OnePoint, Daniel Kretinsky, CGI. Initialement prévu demain, le dépôt a été repoussé au 3 mai.
- OpenAI réceptionne le 1e DGX H200. C’est une livraison à domicile un peu spécial que la start-up en IA a eu hier. En effet, Jensen Huang, CEO de Nvidia, a tenu personnellement à apporter le premier DGX H200 et à le dédicacer à Sam Altman (CEO d'OpenAI) et Greg Brockman, (président d’OpenAI). Ce dernier indique dans un tweet qu’il s’agit du premier système DGX H200 livré dans le monde. Pour mémoire, l’accélérateur H200 comprend un CPU Grace et un GPU Hopper H100 . Côté CPU, le choix a été fait sur une architecture Arm Neoverse V2 comportant 72 cœurs épaulée par une mémoire LPDDR5X pouvant aller jusqu'à 480 Go. Avec l'accélérateur H100, le système dispose d'une interconnexion beaucoup plus rapide qu'une configuration CPU + GPU traditionnelle basée sur le PCIe. Le lien NVLink-C2C promet une bande passante de 900 Go/seconde entre les deux puces (450 Go/sec dans chaque direction). Au total, le système DGX GH200 comprendra jusqu'à 256 GH200, 144 To de mémoire et une capacité de traitement théorique de un exaflops.
- L’AMIAD créée. L’agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense vient d’être créer officiellement par un décret publié au Journal Officiel. Elle va être dirigée par Bertrand Rondepierre, qui était auparavant responsable d’un programme sur les produits du futur chez Deepmind de Google. En mars dernier, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, avait annoncé la création de l’AMIAD. Elle comprendra un volet recherche à travers l’école Polytechnique et un volet production basé à Bruz en Ille et Vilaine. Il est prévu un recrutement de 300 personnes d’ici 2026 pour animer l’agence et d’un budget de 300 M€. L’agence aura pour objectif de « conceptualiser, voire fabriquer l'intelligence artificielle dans les grands programmes militaires, actuels comme futurs ».
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