- ARM présente Cortex-X4. A l’occasion du salon Computex, ARM a fait plusieurs annonces et notamment la micro-architecture Cortex-X4. Elle est dotée d’une vitesse d'horloge prévue de 3,4 GHz et une augmentation de la mémoire cache L2 par cœur, doublant sa capacité à 2 Mo par rapport au Cortex-X3 de 1 Mo. La firme, propriété de Softbank annonce des performances en hausse de 15% par rapport à son prédécesseur. En ce qui concerne l'efficacité énergétique, ARM annonce une amélioration notable des économies d'énergie d'environ 40 % par rapport aux générations précédentes. En parallèle, ARM a présenté aussi Immortalis-G720, qui est basé sur son architecture GPU de cinquième génération pour les jeux-vidéo et les applications mobiles 3D. Une déclinaison plus petite, Cortex-A520 a été dévoilé lors du salon.
- Colère après le départ de Twitter du code européen contre la désinformation. L'Europe n'est pas prête à accorder de quelconque faveur au géant des réseaux sociaux américains dans la lutte contre la désinformation en ligne qui a décidé de sortir du code de bonnes pratiques concernant cet enjeu. « Twitter quitte le code de conduite volontaire de l'UE contre la désinformation. Mais les obligations demeurent. Vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher. Au-delà des engagements volontaires, la lutte contre la désinformation sera une obligation légale sous #DSA dès le 25 août. Nos équipes seront prêtes pour l'exécution », a prévenu vendredi dernier Thierry Breton, le commissaire au marché Intérieur de l'Union européenne. Depuis le rachat du réseau social par Elon Musk, la modération des contenus problématiques laisse à désirer au point de faire réagir, sous couvert d'anonymat, un responsable de la commission européenne à l'AFP : « Si Elon Musk n'est pas sérieux sur le code, c'est peut-être mieux qu'il le quitte ». Une prédiction qui pourrait bien se réaliser d'ici la fin de l'année. Interrogé sur cette affaire, Jean-Noel Barrot, le ministre chargé de la transition numérique a été plus cache ce matin sur France Info, « Twitter sera banni de l'Union européenne s'il ne se conforme pas à nos règles ».
- La Chine demande au Japon de cesser ses restrictions à l'exportation. L'affaire Micron entre les Etats-Unis et la Chine qui a pris encore de l'ampleur ce week-end avec la dernière sortie de la secrétaire d'Etat au commerce américaine sous forme d'avertissement, rebondit ailleurs. La Chine demande maintenant instamment au Japon d'abroger les restrictions à l'exportation de technologies de fabrication de puces, en invoquant des violations des réglementations internationales et commerciales. La condamnation de Pékin est le dernier développement en date de la guerre des puces entre les États-Unis et la Chine, qui a vu les deux pays prendre des mesures pour contrecarrer les prouesses de l'autre en matière de fabrication de semi-conducteurs. La décision du gouvernement japonais d'imposer une interdiction sur les exportations de puces intervient quelques jours après que la Chine a interdit l'utilisation de semi-conducteurs fabriqués par le fabricant de puces Micron, basé aux États-Unis, en invoquant un problème de cybersécurité.
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