- Aptiv rachète Wind River pour 4,3 Mds $. Propriété du fonds d’investissement TPG, le spécialiste des systèmes embarqués est donc acquis par la société américaine anciennement connue sous le nom de Delphi Automotive. Wind River propose des solutions edge présentes sur plus de deux milliards de terminaux auprès de 1 700 clients dans le monde dans des secteurs variés (aérospatial, télécommunications et automobile). L’éditeur, basé à Dublin, a généré 400 millions de dollars (292 millions de livres sterling) de revenus en 2021. Aptiv prévoit de combiner les services de Wind River Studio avec sa plateforme SVA pour développer des logiciels automobiles. Kevin Dallas, président et CEO de Wind River, continuera à diriger la société en tant qu'entreprise autonome au sein d'Aptiv.
- L'Allemagne prête à fermer Telegram. L'Allemagne pourrait fermer Telegram si le service de messagerie populaire auprès des groupes d'extrême droite et des personnes opposées aux restrictions liées à la pandémie continue de violer la loi allemande, a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, ce mercredi. « Nous ne pouvons pas exclure cela », a-t-elle déclaré à l'hebdomadaire Die Zeit. « Un arrêt serait grave et clairement un dernier recours. Toutes les autres options doivent être épuisées en premier ». Des discussions ont par ailleurs été engagées avec d’autres pays européens sur la façon de réglementer Telegram. Très utilisé par les défenseurs des droits de l’Homme, les opprimés et journalistes dans des pays marqués par les guerres ou les dictatures, ce populaire outil de messagerie chiffré est également très répandu parmi les délinquants et terroristes pour cacher leurs activités.
- Mozilla part à la chasse aux trackers Facebook. Cette semaine, des chercheurs de Mozilla ont annoncé le lancement d’une étude « Facebook Pixel Hunt » destinée à suivre le réseau de tracking de Facebook sur tout le web et enquêter sur les informations des utilisateurs qui sont au passage collectées. Elle se concentre sur la technologie de suivi de Facebook connue sous le nom de Pixel et il est impossible pour l’utilisateur lambda de la détecter. En pratique, un pixel est intégré gratuitement sur un site et, en échange, ces sites peuvent ensuite suivre leurs propres visiteurs et micro-cibler les publicités avec la précision à laquelle Facebook nous a habitués. Les entreprises sont ensuite amenées à partager les données collectées avec la firme. Pour mener à bien son enquête, Mozilla s’associe à des journalistes de The Markup et utilise une extension de navigateur pour récupérer les données envoyées par les pixels de Facebook lorsque les utilisateurs naviguent. L’étude est prévue jusqu’au 13 juillet 2022.
- Capgemini ouvre un lab quantique. Atos n’est pas la seule grande SSI française à s’intéresser de près à l’informatique quantique. Bien que la société ne dispose pas de l’expertise héritée de Bull dans le domaine des supercalculateurs, cela n’empêche pas la société de monter en compétences sur le sujet. Le groupe vient ainsi d’annoncer un laboratoire dédié à l’informatique quantique pour développer des savoir-faire, coordonner les activités des centres de recherche pour faire progresser les technologies quantiques et explorer leur potentiel. Baptisé Q-Lab, il regroupera des experts du domaine situés au Royaume-Uni, au Portugal et en Inde. Un accord avec IBM a par ailleurs été signé pour que Capgemini propose à ses clients d’accéder à des système quantiques tournant notamment sur le processeur Eagle à 127 qubits.
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