-Anthropic dévoile Claude Enterprise. L'éditeur de LLM a présenté une offre d'IA destinée aux clients professionnels pour travailler avec des connaissances internes fiables et leurs modèles d’IA en toute sécurité et à grande échelle. Cette version Enterprise se distingue par une extension importante de la fenêtre contextuelle passant de 200 000 à 500 000 tokens. Côté fonctionnalités, l'assistant mise sur la collaboration avec Projects un outil qui permet aux utilisateurs de travailler ensemble avec l'IA et les connaissances internes de leur entreprise sur des projets en même temps tout en les partageant avec le reste de l'équipe. Pour les développeurs, Anthropic introduit l'intégration native de GitHub en mode bêta public. Les équipes pourront synchroniser les dépôts GitHub avec Claude et faire des réunions avec des bases de code entières afin d'itérer sur de nouvelles fonctionnalités, d'élaborer une autre documentation, de remanier des cas d'usage, d'intégrer des développeurs supplémentaires et bien plus encore. Enfin, l’assistant ajoute des contrôles administratifs et de sécurité conçus pour donner la priorité à la gestion et à la protection des données critiques.

-Grok ne s’entrainera plus sur les données UE. Après avoir suspendu la formation de son LLM avec des données des citoyens européens,  X (ex Twitter) met un point final à cette pratique. L’annonce a été faite par le DPC (Cnil irlandaise) qui avait lancé une enquête pour plusieurs manquements au RGPD et notamment l’absence de consentement à l’utilisation des données personnelles des citoyens européens. D’autres procédures sont en cours dans huit pays sur le même sujet, tout comme l’association Noyb de Max Schrems.

-L'Etat condamné pour l'inaccessibilité des ENT. Dans décision rendue le 21 mai dernier, le tribunal administratif de Paris a condamné l’État pour son refus d’agir pour rendre accessibles les logiciels utilisés par les enseignants et agents administratifs et sociaux de l’Éducation nationale, les élèves et leurs parents. Dans le même temps, le tribunal a également ordonné à l'Arcom (autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) d'obliger les établissements scolaires à rendre leurs environnements numériques de travail accessibles aux personnes aveugles et malvoyantes. "Pour l'ensemble des personnes déficientes visuelles, il s'agit d'une victoire considérable contre cette discrimination insupportable. Il aura fallu près de vingt ans pour que la loi s'applique", a indiqué dans un communiqué l'association apiDV reconnue d'utilité publique depuis 1959. La loi du 11 février 2005 vise en effet à instaurer une égalité des chances entre les personnes handicapées et les autres et à favoriser l'inclusion scolaire.