- 242 M€ d'amende pour Qualcomm. C'est la somme que la Commission européenne vient d'infliger au fondeur américain, accusé de proposer des prix inférieurs aux coûts de production pour évincer la concurrence. L'enquête portait spécialement sur la production de semi-conducteurs pour smartphones. Qualcomm a contesté cette décision devant la Cour européenne de justice. IL s'agit de sa deuxième sanction par l'UE pour abus de position dominante. En janvier 2018, le fondeur avait écopé d'une amende salée de près d'1Md€.
- Les députés valident la loi de sécurisation du déploiement de la 5G. L'Assemblée nationale a donné le feu vert à cette proposition venue de LREM. Elle prévoit notamment que, préalablement à toute activité d'exploitation de certains équipements radioélectriques, les opérateurs adressent une demande d'autorisation au Premier ministre, qui se prononcera dans les deux mois. Un examen des « risques sérieux d'atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale » sera réalisé avant de donner accord ou non d'exploitation. Le texte doit donc passer une dernière fois au Sénat la semaine prochaine avant d'être définitivement adopté.
- Galileo toujours hors service, Thales Alenia Space pointé du doigt ? Cela fait maintenant une semaine que le réseau européen de satellites Galileo - dont le budget à force de retard pèse maintenant près de 10 milliards d'euros - est hors service. « Plusieurs éléments de l'infrastructure au sol ont été réinitialisés ... il est trop tôt pour confirmer une date exacte de rétablissement du service », a déclaré le GSA (Européean GNSS Agency) chargé du projet Galileo à l'échelle européenne. Thales Alenia Space, actionnaire majoritaire de la joint-venture créée en 2007 avec Lenoardo et responsable de la maintenance de Galileo, peut-il être pointé du doigt ? « Il existe d'importants problèmes d'architecture au sein du GMS [secteur de la mission Galileo] sous la responsabilité de Thales Alenia Space », a rapporté une source au magazine spécialisée Inside GNSS. Cet incident arrive au mauvais moment pour la filiale de Thales qui devrait procéder prochainement à une baisse de ses effectifs (452 emplois menacés sur 4 800) pour cause d'échecs commerciaux.
Commentaire