C’est un impact méconnu de la crise sanitaire que révèle une étude menée par la société d’assurance britannique Direct Line. La bascule en télétravail a certes été bénéfique pour la productivité des entreprises, mais pas pour le matériel IT. L’assureur en ligne indique dans son enquête (menée sur plus de 2 000 personnes en Angleterre) que la plupart des salariés ont endommagé les terminaux fournis par les employeurs pendant le confinement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 52% des répondants avouent avoir cassé leur matériel et 62% en étaient responsables. Les autres ont rejeté la faute sur leurs enfants, leurs colocataires ou leurs partenaires.
Et les raisons des dégradations sont nombreuses. Un tiers des sondés pointent le renversement de nourriture ou de boissons sur les terminaux. Les déjeuners en télétravail ont souvent eu lieu devant le PC. Le fait de trébucher ou de tomber sur les équipements, de les laisser au soleil sont également mis en avant. L’excuse du « c’est pas moi, c’est l’autre » est bien évidemment citée en faisant porter le chapeau sur le ou la conjointe ou un colocataire.
Des réparations longues et coûteuses
Dans le cadre de l’étude, le dommage moyen dépassait les 580 euros, mais dans certains cas le montant pouvait atteindre 1 110 euros. Un coût qui explique que les collaborateurs ne soient pas promptes à signaler les avaries matérielles. 40% des sondés pensent même pouvoir régler le problème eux-mêmes, tandis que d’autres n’ont rien dit, car le matériel était encore utilisable. Un quart d’entre eux craignaient de devoir payer eux-mêmes les dégâts, alors qu’un cinquième des sondés appréhendaient la réprimande de leur patron.
Un autre problème soulevé est que la réparation peut prendre du temps. Pour près d’un tiers des personnes concernées ont attendu entre 3 et 5 jours pour résoudre les problèmes. 25% d’entre eux ont patienté pendant 1 à 2 semaines.
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