Alors que le marché du cloud et de l’hébergement est déjà bien pourvu en France (Ikoula, Cheops, Numergy, OBS, OVH...), T-Systems annonce l’arrivée dans l’Hexagone de sa propre plate-forme Dynamic Services for Infrastructure (IaaS, PaaS et SaaS). Filiale de Deutsche Telecom, T-Systems a profité de l’engouement des entreprises allemandes pour un cloud souverain pour développer ses solutions avant de partir à l’assaut de l’Europe. En France, Dynamic Services for Infrastructure, qui repose sur le framework OpenStack, se compose en fait de trois offres à destination des PME-PMI et des grands comptes: Dynamic Cloud Platform (VM avec back-up intégré), Dynamic Services Infrastructure Local (SAP Hana et vCloud), et Dynamic Services Infrastructure Remote (applications SAP classiques et autres). Outre-Rhin, T-Systems est un des principaux intégrateurs SAP avec 5 000 To de données gérées au sein de l’environnement de l’éditeur.
Pour accompagner le lancement de sa plate-forme cloud, T-Systems France peut compter sur des installations à Pantin et Saint-Denis avec des datacenters Tier III chez un partenaire spécialisé. L’ambition est de doubler le chiffre d’affaires cloud d’ici 2018, mais faute de chiffres précis sur le marché français, il sera impossible de confronter cette ambition. On peut juste noter qu’après de sérieuses restructurations ces dernières années en France, T-Systems montre sa volonté de développer de nouveau ses activités (externalisation, services et cloud). Si l’offre allemande peut rassurer les entreprises qui désirent échapper aux ogres américains, elle reste très marquée par l’expérience SAP. Un dernier mot sur les tarifs, si le communiqué de presse parle de prix agressif, il est impossible d’obtenir des chiffres précis pour benchmarker l’offre par rapport à la concurrence française et internationale.
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