« Il y a 18 mois, T-Systems a rassemblé toutes ses ressources dans la cybersécurité – 1 800 personnes dans le monde – pour créer une division plus structurée afin de sécuriser le réseau et les environnements de travail, ainsi que le cloud et les datacenters. La cybersécurité mais sur une grande échelle », nous a confié Jean-Paul Alibert, président de T-Systems France. « Nous avons commencé à décliner notre modèle d’outsourcing à la cybersécurité en formant les équipes et en construisant une plateforme au design agnostique avec les meilleurs briques du marché ».
Ce savoir-faire a ensuite été décliné en France pour lancer cinq offres de services cybersécurité à destination des grands comptes internationaux. Les PME-PMI sont également ciblées mais à travers le réseau de partenaires de T-Systems. « Nous discutons avec des intégrateurs spécialisés dans la sécurité », nous a indiqué le dirigeant. Parmi les solutions proposées, on peut citer Internet Protect Pro avec Zscaler pour protéger les utilisateurs avec un pare-feu dans le cloud. « Il s’agit d’une version du produit de Zscaler mais opéré par nous. Nous connaissons bien le produit ». Cyber Defense as a service qui repose sur les produits de HPE et Alien Vault pour aider les entreprises à déployer un Siem dans le cloud ou en local. DDOS Protection, développé avec Arbor, proposer de lutter contre le fléau des attaques par dénis de services qui se multiplient contre les entreprises. Conçu avec le concours de Qualys, Vulnerability Scan as a Service apporte une vue d’ensemble du niveau de sécurité des infrastructures et des applications web. « Basé en Allemagne, sous la responsabilité de T-Systems, ce service d’audit de l’infrastructure du client identifie les éventuelles failles », indique le communiqué de presse de T-Systems. Enfin, Penetration Test as a Service vient aider les entreprises à déceler les failles de leurs systèmes avec le concours des hackers de T-Systems.
La France : Un marché comme les autres
Interrogé sur les adaptations de ces offres au marché français, Jean-Paul Alibert souligne que « le marché français n’est plus très différent des autres. On le voit bien sur le cloud privé opéré eux ou externalisé [...] Les grandes DSI doivent aujourd’hui couvrir une cinquantaine de sujets liés à la cybersécurité. Dans quatre ou cinq grands domaines, il est possible de les externaliser ». Au sujet des certifications exigées par l’Anssi pour travailler avec les OIV, le responsable indique vouloir y aller avec les partenaires. Pour les premiers clients cybersécurité en France, des propositions sont en cours mais rien de signer pour l’instant. « Les premières pistes se situent chez les clients chez qui nous opérons déjà le réseau. Ils sont intéressés par les offres Zscaler et DDoS. Et nous poussons le Siem chez ceux à qui nous fournissons du cloud et du réseau ».
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