Spécialisé dans l'ingénierie numérique des systèmes, l'institut de recherche technologique SystemX lance un premier projet sur le thème de la blockchain. D’une durée de quatre ans, le programme Blockchain for Smart Transactions (BST) s’est fixé trois grands enjeux : améliorer l’offre de services pour ses partenaires et ses clients, optimiser les coûts et développer de nouveaux usages associés à cette technologie. Pour relever ces différents objectifs, le projet BST entend d’abord valoriser le potentiel des architectures distribuées de type blockchain et développer la notion de mécanismes de confiance numérique pour redonner à l’utilisateur le pouvoir sur ses données. En parallèle, il s’agira de définir des conditions juridiques, économiques et sociales permettant le déploiement de services dans ce domaine.
SystemX compte également sur ce programme pour développer une plateforme numérique modulaire permettant la mise en oeuvre de cas d’usage cross-domaines s’appuyant sur une blockchain. Enfin, l’institut souhaite permettre une compréhension fine de ces nouveaux services grâce à la simulation, l’analyse et la visualisation des données.
Un programme pour les start-ups de la blockchain
En 2017, SystemX lancera la première saison d’une initiative baptisée START@SystemX, elle aussi dédiée à la blockchain. Les travaux réalisés dans ce cadre permettront à des start-ups de proposer des solutions innovantes face aux enjeux que suscite cette technologie dans des domaines très variés. Sur des périodes courtes de 6 mois, cela permettra à des start-ups de rejoindre des projets de recherche menés dans ce domaine par l’IRT SystemX en s’appuyant sur les plateformes de l’institut.
Basé sur le plateau de Paris-Saclay, l’IRT SystemX se positionne comme un accélérateur de la transformation numérique. Sa feuille de route 2016-2020 s’articule autour de 4 programmes : l’industrie agile, les transports autonomes, les territoires connectés et l’internet de confiance. Aujourd’hui, 21 projets ont été lancés à son initiative, impliquant 65 partenaires industriels et 14 partenaires académiques, ainsi que 250 collaborateurs dont 80 ressources propres.
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