Sun a pris la peine d'expliquer un peu plus ce qu'était sa stratégie de virtualisation. Lors de son lancement au printemps 2008, elle s'apparentera à une pyramide qui reposerait sur deux architectures (x86, Tx/Sparc) avec, chacune leur hyperviseur (Xen pour x86, alias xVM ; LDoms Hypervisor pour Tx/Sparc). Cette couche acceptera à terme tous les OS x86 (Windows / Linux), différentes générations de Solaris et Ubuntu Linux. Sachant que l'administration de la virtualisation est plus cruciale que la virtualisation elle-même, Sun répond à VMWare avec la partie supérieure de la pyramide : xVM Infrastructure qui se compose de xVM Server et de xVM Ops Center. xVM Server, qui utilisera Solaris comme système hote, permettra l'exploitation par tous les OS invités des ressources du gestionnaire de fichiers 128 bits ZFS (Zetta File System), de l'outil d'optimisation DTrace (Dynamic Tracing) et de FMA (Fault Management architecture). Ce dernier outil permet d'identifier et d'isoler des éléments matériels défaillants sans interrompre le système. L'ensemble sera piloté par xVM Ops Center, une console sous Ajax qui intègre aussi N1, la gamme d'outils d'administration maison.
Sun lâche des détails sur sa virtualisation multi-architecture
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