Certes, propulsés par l'excellent rapport prix/performances des serveurs x86, Windows et Linux gagnent du terrain dans les salles informatiques. Mais Gartner constate cependant, à l'occasion d'une conférence sur les centres de données, que les Unix propriétaires vont continuer à y jouer un rôle important pendant au moins cinq ans encore. D'ici à 2012, l'activité autour de ces Unix restera étal autour des 16 Md$ par an et, jusqu'à cette date, il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur l'avenir des Unix de Sun, d'IBM et de HP. Pendant ce temps, Windows Server continuera de progresser, passant de 19,6 Md$ de CA cette année à 22,2 Md$ (+13,3%). Mais c'est à Linux que devrait revenir la palme de la plus forte croissance : +42% pour atteindre 12,2 Md$. Si l'on totalise l'activité autour des Unix propriétaires, de Windows et de Linux, on obtient plus de 83% du total du marché des systèmes d'exploitation pour serveurs. Les 9 Md$ restant sur répartissent sur d'autres Unix que ceux des trois leaders et sur Open VMS de DEC. Pour des raisons évidentes de facilité d'administration et d'économie, les DSI aspirent à réduire le nombre de systèmes d'exploitation supportés. Parmi les responsables informatiques présents à la conférence du Gartner, 80% ont déclaré vouloir soit réduire soit ne pas augmenter le nombre des systèmes d'exploitation qu'ils ont à gérer. Une aspiration qui relève le plus souvent du voeu pieu : c'est l'application qui détermine en fait la présence ou non d'un OS dans un datacenter.
Statu quo autour des OS serveurs sur les cinq ans à venir
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Dans cinq ans, Unix propriétaires, Windows et Linux cohabiteront encore dans les datacenters. Une cohabitation qui rimera toujours avec une administration complexe.
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