Juste après l’annonce de l’arrivée du moteur Apache Spark sur sa plate-forme Bluemix, IBM dévoile un partenariat avec Sogeti autour de son PaaS. La société de services et de conseil en ingénierie qui travaille déjà avec la plate-forme Azure .Net de Microsoft étend ainsi les ressources proposées à ses développeurs et à ses clients. Xavier Mouly, directeur de l’activité consulting digital de Sogeti, nous a indiqué que « 5000 développeurs dont des architectes interviennent auprès de nos clients pour développer des services, des apps ou digitaliser certaines fonctions. Avec Azure et Bluemix, nous proposons les solutions les plus avancées sur le marché. Deux écosystèmes Microsoft ou Open Source pour développer des projets. Les centres de services de Sogeti qui travaillent déjà avec LAMP et Java ont très vite adopté la plate-forme Bluemix ».
15 pays sont aujourd’hui visés par l’accord entre Big blue et Sogeti. « C’est un accord important pour IBM », nous a indiqué Didier Haas, vice président en charge de l’activité cloud chez IBM France. « La proposition Bluemix dans le cloud Softlayer ou en mode privé ou hybride selon les contraintes budgétaires et sécurité prend tout son sens notamment grâce à la présence d’une passerelle vers .Net […] Accéder à des services IBM et non IBM est une façon pour Sogeti d’enrichir sa plate-forme de développement. Nous avons d’ailleurs déjà passé un accord de ce type avec Tech Mahindra ».
Un premier projet IoT développé sur Bluemix
Sogeti, qui teste la plate-forme Bluemix depuis plusieurs mois, a déjà développé un moteur de passerelles IoT – baptisé Smart Engine – qui construit automatiquement et de manière transparente les interfaces nécessaires à la gestion des objets connectés. La solution a déjà été déployée pour remonter des données depuis un smart building.
S’il est impossible de savoir combien de codeurs utilisent aujourd’hui la plate-forme d’IBM, Didier Haas nous a juste concédé que Bluemix recrute 8 000 développeurs chaque semaine. « Il s’agit de proposer une plate-forme ouverte à tous les développeurs avec comme enjeu de pousser la developer experience pour travailler de manière fluide et rapide sur un modèle DevOps », nous a indiqué Xavier Mouly. « Le bénéfice est immédiat avec moins de résistance technique et la capacité de déployer rapidement des applications sécurisées en interne ou en offshore. »
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