En France, Cérélia possède 4 usines de production. Jusqu'à présent, chacune de ces usines gérait la maintenance à sa façon, à l'aide d'outils faits maison ou de processus reposant sur des documents papier. En 2018, Jean-Michel Delestienne, responsable performance industrielle au sein du service Opérations de Cérélia, a été chargé de réorganiser et d'harmoniser ces différents processus. « Pour réussir ce défi, il était essentiel de pouvoir s'appuyer sur un logiciel de GMAO afin d'une part, d'automatiser nos processus standardisés, et d'autre part, de maîtriser les coûts et la disponibilité des équipements », explique-t-il.
L'entreprise a alors sollicité une société de conseil spécialisée dans le secteur agroalimentaire, afin de l'aider à rédiger un cahier des charges aligné sur ses besoins. Ce travail a permis de lancer un appel d'offres à la suite duquel quatre fournisseurs ont été sélectionnés. « Nous avons demandé à visiter des sites déjà équipés pour finaliser notre choix. Le déclic en faveur de Siveco Group s'est fait lorsque nous avons visité l'usine de Bonduelle, dont la maintenance est gérée par leur solution Coswin. Les fonctionnalités poussées et leur utilisation de Coswin Nomad (solution de GMAO en mobilité) nous ont convaincus », se souvient Jean-Michel Delestienne. « Nous souhaitions aussi travailler avec un chef de projet dédié et avec une expérience métier, ce qui a été accepté. C'est d'ailleurs pour nous l'un des principaux critères pour réussir un projet de cette envergure », ajoute-t-il.
Les collaborateurs impliqués dès le début
Pour faciliter l'adoption de la solution, les collaborateurs ont été impliqués dès le démarrage dans le projet de refonte des processus. Une dizaine d'ateliers métiers ont été organisés avec les salariés des différents sites, afin d'établir ensemble les bonnes pratiques et de choisir les fonctionnalités à mettre en oeuvre. Ensuite, Cérélia a entamé une phase pilote, durant laquelle les trois plus gros sites de production ont été équipés, à Strasbourg (67), Liévin (62) et Dole (39). Le premier site déployé a été celui de Strasbourg, puis les autres vont suivre progressivement. Tous les trois mois, les participants du pilote sont invités à remonter leur expérience, puis ils choisissent collectivement les demandes d'amélioration. « À l'arrivée, plus de 40 personnes seront utilisatrices du logiciel Coswin », précise Jean-Michel Delestienne.
L'entreprise a décidé de conserver les fonctionnalités standard proposées dans la solution afin de simplifier ses processus. « Cela nous permet de baser notre organisation sur les bonnes pratiques induites dans le logiciel, mais aussi de pouvoir changer de version facilement et simultanément sur tous nos sites à l'avenir », pointe le responsable de la performance industrielle. « Le mot d'ordre : rester simple, afin de prendre l'outil en main et de s'améliorer au fur et à mesure. »
Des indicateurs pour suivre les opérations de maintenance
Les trois premiers modules mis en oeuvre portent sur les achats, la maintenance et les stocks. Grâce à la solution, l'entreprise va pouvoir mesurer le taux de service de la maintenance, auparavant impossible à connaître. « Le projet a aussi permis de travailler avec le service production pour déterminer précisément le périmètre d'action de la maintenance et redéfinir nos rôles respectifs », indique Jean-Michel Delestienne. Les approvisionnements liés à la maintenance vont également pouvoir être optimisés grâce à l'interface entre la solution et SAP, le système de gestion du groupe, qui facilite le partage de données. Par la suite, le déploiement du module Tableaux de Bord va permettre de disposer d'indicateurs précis pour le suivi des opérations de maintenance : le nombre d'ordres de travail (OT) par jour, le nombre d'OT non renseignés... « Toujours dans un objectif d'efficacité, nous avons décidé d'en choisir un nombre limité, afin de pouvoir les analyser et les améliorer au fur et à mesure », détaille Jean-Michel Delestienne.
Prochain objectif, le déploiement de la solution sur l'ensemble des sites français, ainsi que le passage à la maintenance prévisionnelle. « Nous avons bien fait de prendre le temps nécessaire à une bonne prise en main de la solution. Bientôt, nous serons en mesure d'exploiter les données recueillies et de passer à la prochaine phase du projet », se réjouit Jean-Michel Delestienne.
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