Si Texas Memory Systems, fondé en 1978, fait office de vétéran sur le marché du stockage flash, Violin Memory fondée, créé en 2005, a mis les bouchées doubles pour promouvoir ses baies reposant sur des modules flash SLC ou MLC épaulées par sa technologie vRAID. Cette dernière vient palier une des faiblesses de la mémoire MLC, moins fiable et performante que la SLC mais beaucoup moins onéreuse. Avec le vRAID, les données sont écrites sur quatre modules alors qu'un cinquième est utilisé pour le stockage des informations de parité. Selon Don Basile, CEO de Violin Memory, son vRAID permet d'offrir des performances élevées tout en assurant une durée de vie de cinq ans à ses baies.
Fort du soutien financier de Toshiba et, depuis peu, de SAP ventures (à hauteur de 50 millions de dollars en mars dernier), Violin Memory compte bien pousser plus encore ses solutions. Le constructeur a profité de notre présence pour nous détailler ses dernières baies de stockage et notamment la série 6000 au format rack 3U qui intègre un algorithme de déduplication pour optimiser la consommation de l'espace de stockage. Deux versions de la 6000 sont proposées : avec mémoire SLC et une capacité maximale de 16 To (12 To utiles) et une bande passante agrégée de 4 Go/s ou MLC avec 32 To (22 utiles) et 2 Go/s. Selon Don Basile, si sa baie 6616 (16 To/SLC) est capable de délivrer 1 million d'IOPS par seconde, une armoire avec 10 systèmes peut assurer 10 millions d'IOPS avec un débit de 40 Go/s. « Nous proposons l'ensemble des fonctions nécessaires pour remplacer une baie de stockage primaire haut de gamme », nous a expliqué Jonathan Goldick le directeur technique de la start-up. Et d'ajouter que ses baies supportent les interfaces FC et iSCSI (jusqu'à huit ports Fibre Channel de 4 à 8 Gbps, ou huit connexions iSCSI 10 Gbps) pour répondre aux besoins des clients. Très confiant dans l'avenir de sa société qui devrait bientôt être introduite sur le marché, Don Basile nous a annoncé que fin 2012, 50 personnes travailleront pour Violin Memory en Europe. En France, Patrick Trajkovic, ancien d'EMC et de HP, travaille au développement de la marque.
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